L’agent de bascule est le point de passage obligé de tout camion entrant ou sortant du site. Sa mission ne se limite pas à peser : il enregistre, contrôle, édite, oriente. Le tout dans un rythme très particulier, fait de pics de tension et de phases plus calmes. En pratique, il gère :
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- L’édition des bons de livraison ou de dépôt ;
- La vérification des bons de commande ou les DAP ;
- La communication avec les chauffeurs et les conducteurs d’engins ;
- Parfois même, la régulation des accès au site.
Le poste demande de la concentration, une capacité à réagir vite, mais aussi à gérer l’attente avec efficacité. Car contrairement à une idée reçue, les moments de calme ne sont pas synonymes d’inactivité : ce sont souvent des temps d’anticipation, de préparation ou de vérification. Ce fonctionnement par phase rend le métier très spécifique.
Réduire les tâches répétitives
Que se passe-t-il quand la technologie prend le relais sur les tâches répétitives ? Quand les erreurs de saisie deviennent l’exception, et que les flux se régulent en quasi autonomie ? En automatisant les actions les plus répétitives, on réduit les frictions dans les périodes intenses, tout en allégeant les tâches de fond.
Les retours d’expérience recueillis par Synaxe montrent que l’automatisation permet de libérer en moyenne 1/5e du temps de travail d’un agent de bascule. Un gain précieux qui permet de se concentrer sur des missions à plus forte valeur ajoutée : gestion d’anomalies, supervision qualité, accueil sécurité, lien avec les équipes terrain.
Exemple concret : au sein de la carrière d’Étavaux, la mise en place de la solution Dune a permis de transférer 80 % des flux vers une gestion automatique par les chauffeurs eux-mêmes, avec à la clé une nette amélioration de la traçabilité et une baisse significative de la charge mentale des agents.
Moins d’erreurs, moins de litiges
La gestion manuelle des bons de pesée est une source fréquente d’erreurs : inversion de produit, confusion de chantier, absence de bon signé… Des petits détails qui peuvent coûter cher. Avec un système digital comme Dune ou SX Delivery, les bons sont générés, signés et archivés automatiquement. On assiste à une réduction de 15 % des erreurs de saisie ou de traçabilité ; une meilleure réactivité en cas de réclamation ; une baisse des litiges clients, estimée à 5 000 € par an en moyenne pour un site.
L’un des bénéfices les plus tangibles pour les agents reste la simplification des processus. La suppression du papier, la centralisation des données et l’automatisation des pesées réduisent la charge de travail administratif. En moyenne, ce sont 30 minutes par jour économisées pour l’édition, le tri et l’archivage des bons, estime Synaxe. Et lorsque ces bons sont directement accessibles par les chauffeurs ou les clients via une plateforme en ligne (comme avec SX Delivery), c’est aussi le service qui y gagne.
Une gestion plus fluide des flux et des accès
Les solutions comme Dune Borne permettent à l’agent de bascule de superviser l’ensemble des accès sans interruption. Les plaques d’immatriculation sont lues automatiquement, les produits sélectionnés sur borne par les chauffeurs, les barrières se lèvent sans intervention humaine. Cette autonomie nouvelle offre plusieurs avantages : meilleure fluidité des passages ; réduction des temps d’attente ; diminution du risque d’erreur humaine. Et surtout, elle renforce le rôle de l’agent de bascule comme chef d’orchestre de la logistique d’entrée et de sortie du site.
Assurer la conformité
Le suivi des DAP, BSD, et autres documents réglementaires peut être source de stress, notamment lorsque les volumes augmentent ou que les normes évoluent. Une erreur, un oubli, et c’est une non-conformité à gérer… parfois coûteuse. La digitalisation permet de générer ces documents automatiquement, de les vérifier en temps réel, et de les archiver selon les standards en vigueur (REP, Trackdéchets, ICPE…). "Nous avions un salarié qui partait à la retraite. Au lieu de recruter immédiatement, on a mis en place un système de pesée automatisé. Résultat : les flux sont mieux gérés, le poste est moins stressant, et on peut réaffecter le temps dégagé à d’autres missions", témoigne Paul Koener, directeur des Carrières d’Étavaux.
