Cette étude repose sur l’analyse des effets directs, indirects et induits générés par l’activité du secteur, en mesurant : la valeur ajoutée produite et les emplois salariés (effets directs) ; les achats de biens et services auprès de sous-traitants et fournisseurs (effets indirects) ; les dépenses de consommation des salariés qui irriguent d’autres branches économiques (effets induits). L’objectif est de quantifier de manière rigoureuse les retombées concrètes de la filière sur le tissu économique et social. En 2019, l’industrie des carrières et matériaux représentait 8,8 milliards d’euros de chiffre d’affaires au niveau national, 117 000 emplois soutenus : 29 000 directs, 80 000 indirects et 8 000 induits, et un effet d’entraînement moyen de x3 : pour 1 emploi direct, 3 emplois supplémentaires dans l’économie.
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Partout en France, l’industrie des carrières et matériaux joue un rôle structurant pour les territoires. Présents majoritairement en zones rurales ou périurbaines, les sites de la filière soutiennent des emplois non délocalisables, génèrent des retombées fiscales pour les collectivités et participent activement à une économie locale, circulaire et à empreinte carbone réduite. Au-delà de leur contribution économique, les entreprises de la filière intensifient leurs engagements en matière de responsabilité sociétale, de recyclage des matériaux et de préservation de la biodiversité. Une dynamique collective qui inscrit pleinement l’industrie des carrières et matériaux dans la transition écologique des territoires. En publiant cette consolidation nationale, l’Unicem et le GIE réseau des CERC souhaitent apporter un éclairage objectif et chiffré sur l’impact réel d’un secteur souvent méconnu mais indispensable à l’aménagement durable du pays.