Intégralement financé sur fonds privés à hauteur de 200 M€, ce projet marque une avancée majeure pour l’ouverture à la concurrence du transport ferroviaire en France.
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Depuis la libéralisation du marché ferroviaire à grande vitesse en 2020, les attentes des voyageurs pour des services plus fréquents et abordables n’ont cessé de croître. Pourtant, près de 2 millions de passagers restent à quai chaque année faute de trains, alors que la capacité de la ligne SEA n’est utilisée qu’à moins de 50%. Le SMR de Marcheprime, conçu pour accueillir jusqu’à 40 rames, répondra à cette demande en offrant des capacités de maintenance et de remisage indépendantes, essentielles pour l’arrivée de nouveaux opérateurs ferroviaires. Parmi les premiers bénéficiaires de cette infrastructure, Velvet, la première compagnie française indépendante de trains à grande vitesse, s’appuiera sur ce site pour assurer la maintenance de sa flotte dès le lancement de ses opérations sur la façade atlantique en 2028. Au-delà, le SMR LISEA s’inscrit dans une vision à long terme d’interconnexion régionale et internationale des territoires. Situé à un endroit stratégique, il pourra accompagner le développement des futures lignes à grande vitesse vers l’Occitanie et vers l’Espagne.
« Ce projet ambitieux reflète notre vision d’un réseau ferroviaire plus ouvert, pour une offre de transport compétitive et durable. En investissant dans cette infrastructure stratégique, nous contribuons à transformer le modèle ferroviaire français au bénéfice des voyageurs et des territoires » - Lionel Epely, Président de LISEA.
Un levier pour l’emploi et la transition écologique
Le SMR de Marcheprime représente également un moteur économique et environnemental pour la région Nouvelle-Aquitaine. Avec la création de plusieurs centaines d’emplois et des installations conçues selon des standards environnementaux ambitieux (géothermie, récupération des eaux pluviales, bâtiments écoresponsables, 64 ha de mesures compensatoires pour restaurer les milieux naturels), ce projet s’inscrit dans une démarche de transition écologique et de développement durable.
En chiffres
• Un site de 14 ha.
• 28 000 m2 de bâtiments répartis en deux halls de maintenance et des espaces communs.
• Des équipements complets (servicing, nettoyage, diagnostic, maintenance de niveau 1 à 3).
• Des capacités d’accueil polyvalentes : trains à grande vitesse, trains d’équilibre du territoire, trains express régionaux, locomotives dédiées aux travaux...
Les étapes clés
• 2024 : autorisations administratives et travaux préparatoires.
• 2025-2027 : construction.
• 2028 : mise en service avec Velvet, premier opérateur ferroviaire indépendant utilisant le site.
Pour Velvet, la première compagnie française indépendante de train à grande vitesse, cette pose de première pierre est une avancée de plus vers le début des opérations, en 2028. Après le lancement de la production des trains à grande vitesse par Alstom annoncé le 1er juillet, la construction de l’atelier de maintenance de LISEA au cœur des territoires que va desservir Velvet, en région Nouvelle-Aquitaine, vient compléter la concrétisation de l’entreprise. Pour Tim Jackson, cofondateur et directeur du développement de Velvet « le travail de conception conjoint entre LISEA, porteur du projet d’atelier de maintenance, notre mainteneur (Alstom) et Velvet est une des pierres angulaires de notre réussite. »