L’ojectif de ces aides d’urgence débloquées par l’Agence de l’Eau Loire-Bretagne est d’accompagner les collectivités et les industriels qui doivent engager des frais supplémentaires pour gérer les boues de stations de traitement des eaux usées suite à l’épidémie de Covid 19. Les demandes d’aides peuvent être déposées par voie dématérialisée.
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Cette décision fait suite à l’interdiction d’épandage des boues de stations d’épuration qui n’ont pas subi de traitement préalable permettant de les hygiéniser. Ainsi, les aides de l’agence de l’eau Loire-Bretagne permettent le financement, sur la base de la production d’une facture jusqu’au 31 décembre 2020 et à un taux de 30 % porté à 40 % en zone de revitalisation rurale, des prestations rendues nécessaires par les interdictions - frais exceptionnels de traitement des boues, frais de transport vers un site de traitement.
Cette décision de l’agence permet également une aide, en 2020 et 2021 et à un taux maximal de 50 % porté à 60% dans les zones de revitalisation rurale, pour des solutions de stockage supplémentaires, pour des équipements de déshydratation, de chaulage ainsi que pour des aménagements des stations d’épuration.
Le bassin à fond sur la valorisation
La valorisation des boues des stations de traitement d’eaux usées sur le bassin Loire-Bretagne est variée. 59 % des boues retournent au sol par épandage direct (100 000 tonnes par an) tandis que 33 % sont valorisées par compostage. Sur le volume total, 5 % des boues sont incinérées et 3 % vont en décharge.
10 à 15 % des boues pourraient être concernées par les interdictions à la suite de l’épidémie de Covid-19.