L’AFRA a rappelé son attachement au réseau de dessertes fines qui, s’il ne supporte aujourd’hui que 2 % des voyageurs, est nécessaire à l’irrigation et à la cohésion des territoires, et vital pour le fret ferroviaire. L’association a indiqué que 3 scénarios étaient possibles pour diminuer les coûts de ces lignes, dans le cadre de l’ouverture du ferroviaire à la concurrence, et ainsi permettre leur maintien en fonction ou leur réouverture. Soit :
– transférer l’exploitation à une entreprise ferroviaire alternative qui, grâce à une organisation plus optimale, pourra faire mieux pour moins cher ;
– transférer la maintenance à l’exploitant ferroviaire, comme c’est le cas actuellement sur la ligne Carhaix-Guingamp, exploitée par Transdev Rail ;
–transférer la maintenance et la régénération des voies à l’exploitant ferroviaire, sur le modèle mis en œuvre en Allemagne à Stuttgart.
Enfin, l’AFRA s’est attachée à démontrer la nécessité de mettre en place un référentiel adapté. En effet, il n’est pas nécessaire de soumettre une petite ligne avec peu de voyageurs aux mêmes règles qu’une lgv.
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