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TPE : le niveau de confiance à l’égard du gouvernement remonte à 26 %

PUBLIÉ LE 6 MAI 2025
LA RÉDACTION
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TPE : le niveau de confiance à l’égard du gouvernement remonte à 26 %
La 79ème vague du Baromètre des TPE, enquête trimestrielle menée par l’IFOP pour Fiducial auprès de 1 002 dirigeants de TPE entre le 24 mars et le 9 avril 2025 fait état d’un léger regain de confiance envers le gouvernement. L’optimisme, bien qu’il soit modéré, réclame plus de simplification de la part des pouvoirs publics.

Alors que le début d’année 2025 est marqué par un contexte économique et géopolitique mouvant en France et Outre-Atlantique, la confiance des dirigeants de TPE vis-à-vis des mesures économiques annoncées ou mises en place par Emmanuel Macron et son gouvernement connaît une légère amélioration pour atteindre un niveau de 26 % sur ce T1 2025. Un niveau encore très faible mais qui, pour la première fois depuis janvier 2024, enregistre une hausse (soit 9 points de plus par rapport au T4 2024). Cependant, seuls 3 % des chefs d’entreprise affirment avoir « tout à fait confiance » (un score stable) alors qu’en miroir, parmi les dirigeants déclarant ne pas avoir confiance (74%), la majorité n’a « pas du tout confiance » (51 %, -9 points). 

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Ce score global de confiance demeure néanmoins le deuxième score le plus faible ayant été mesuré auprès des dirigeants de TPE depuis le début de la présidence Macron, à un niveau similaire à celui du gouvernement d’Elisabeth Borne au plus bas en septembre 2023 (27%).

Cette défiance majoritairement persistante peut être vue comme étant la résultante d’une lassitude voire inquiétude des dirigeants à des orientations politiques actuelles : malgré le vote du budget 2025 finalement approuvé, la poursuite annoncée de la réforme des retraites sans possibilité de projection sur des mesures précises ou un calendrier clairement défini, le décalage entre le discours de François Bayrou – jugé peu convaincant et fluctuant – et son inaction perçue viennent confirmer ces tendances.

Une discrète amélioration du moral des dirigeants

Le moral des patrons connaît à son tour un regain, bien qu’il soit toujours modéré : en effet, le niveau de pessimisme relatif au climat général des affaires s’établit à 78 % soit 7 points de moins par rapport au T4 2024. Un niveau qui grimpe jusqu’à 86 % dans les TPE des secteurs de l’hôtellerie, de la santé et de l’action sociale, suivies de près par celles de l’industrie (79 %) et des services aux particuliers (78 %).

Le moral des patrons sur leur propre activité reprend lui aussi des couleurs avec un niveau d’optimisme qui s’élève à 48 % et retrouve le niveau du T1 2023.

Une perspective d’embauche qui reste atone

Bien qu’une amélioration se dessine sur certains indicateurs, la situation de l’emploi demeure atone avec seulement 10 % des chefs d’entreprise interrogés qui déclarent avoir embauché ou prévoyaient d’embaucher du personnel d’ici fin mars 2025. Un score qui renoue avec les niveaux observés en avril et juin 2024. Cet indicateur reste toujours fortement lié à la taille de l’entreprise : 20 % de TPE de 3 à 5 salariés ont embauché ou envisageaient de le faire alors que ce score grimpe jusqu’à 47 % pour les TPE de 10 à 19 salariés.

En miroir, 7% des dirigeants déclarent avoir supprimé un ou plusieurs postes lors du premier trimestre 2025. Un score qui se stabilise depuis le T4 2024. Un différentiel de 3 points apparaît entre les embauches et les suppressions de postes. Une dynamique en faveur des embauches qui renoue avec la tendance systématiquement positive de ce dernier depuis le début du baromètre, à l’exception du T4 2024.

Seuls 36 % des TPE indiquent rencontrer des difficultés financières, un score en baisse de 10 points depuis le T4 2024 (46 %).

87 % des dirigeants estiment que leur entreprise est bien intégrée dans le tissu économique local

Les chefs d’entreprise de TPE reconnaissent et valorisent le dynamisme économique et social de leur territoire parmi lesquels les trois quarts sont originaires de la région où ils ont implanté leur entreprise (76 %) et dont plus de 7 sur 10 indiquent avoir choisi délibérément d’y développer leur activité (71 %). Plus généralement, le caractère choisi du territoire d’implantation de son entreprise concerne près de 9 patrons sur 10 (88 %) alors qu’ils sont une minorité (12 %) à témoigner du fait qu’ils auraient préféré s’implanter dans un autre territoire.

Une grande majorité des dirigeants (87 % dont 47 % « oui, tout à fait ») considèrent que leur entreprise est bien intégrée dans le tissu économique local. Plus de 7 sur 10 affirment que leur entreprise contribue au dynamisme économique et social de leur territoire (75 % dont 34 % « oui, tout à fait ») et pensent que leur entreprise est implantée dans un territoire dynamique (73 % dont 31 % « oui, tout à fait »). Des perceptions qui rejoignent celles observées auprès de l’ensemble des Français qui tendent à reconnaître majoritairement le dynamisme de leur territoire, y compris sur le plan économique.

Une concurrence accrue dans les territoires

Malgré un fort ancrage territorial de leur entreprise, les patrons de TPE se disent évoluer dans un environnement très concurrentiel : près de 6 sur 10 (59 %) évaluent la concurrence comme « forte » au sein de leur secteur d’activité et parmi eux, 17 % l’estiment comme « très forte ». Ils sont 41 % à penser que la concurrence est faible (31 %) ou inexistante (10 %).

Pour 76 % des dirigeants interrogés, le cœur de leur clientèle se situe à l’échelle locale ce qui influence naturellement la dimension concurrentielle évoquée précédemment. Dans le détail, ils sont 45 % à évoluer au niveau local (commune, agglomération), 17 % au niveau départemental et 14 % au niveau régional. Seuls 24 % d’entre eux indiquent avoir un cœur de clientèle situé au niveau national ou plus (18 % au national et 6 % au niveau mondial).

Le rôle important des collectivités locales 

Les clients et les fournisseurs constituent le duo gagnant des parties prenantes avec lesquelles les TPE interagissent le plus quotidiennement. 89 % des dirigeants indiquent échanger systématiquement ou régulièrement avec leurs clients (dont 56 % « systématiquement ») tandis que près des deux tiers (64 %) indiquent interagir à la même fréquence avec leurs fournisseurs (dont 27 % « systématiquement »). Aucune différence significative n’a été relevée en fonction du secteur d’activité ou de la taille de l’entreprise s’agissant des clients. En revanche, du côté des fournisseurs, ce sont les patrons du BTP (+13 points vs. la moyenne) et de l’hôtellerie (+20 points vs. la moyenne) qui sont les plus nombreux à interagir systématiquement ou régulièrement avec. 

Au bas du classement se place le duo perdant constitué des associations professionnelles (pluriprofessionnelles) et les Chambres de commerce et de l’industrie où moins d’un patron sur 10 déclare interagir fréquemment avec (respectivement 9 % et 6 % des dirigeants).

Malgré des interactions très restreintes avec la municipalité et les autres collectivités locales, 60 % des dirigeants reconnaissent le caractère efficace de leurs actions concernant l’animation de la vie économique de la commune où est implantée leur entreprise, dont 10 % qui la considère comme « très efficace ». Une dynamique similaire que l’on remarque pour l’animation de la vie économique du bassin d’implantation de leur structure où 6 patrons sur 10 reconnaissent le rôle des autres collectivités locales et dont 4 % les jugent « très efficaces ».

Les patrons ont globalement une perception favorable des collectivités locales et de leurs actions pour soutenir l’activité économique au sein des territoires : ils sont près des deux tiers à entrevoir les collectivités locales comme jouant un véritable rôle de facilitateur dans le développement de leur activité (64%).

Les TPE réclament un renforcement des dispositifs par les pouvoirs publics

Alors que des débats sont en cours sur le projet de loi de simplification, les chefs d’entreprise attendent un renforcement des dispositifs mis en place par les pouvoirs publics. Plus d’un quart de ces dirigeants déterminent trois actions possibles à mettre en place au niveau local : en tête, la création d’un guichet unique des services publics pour les entreprises pour 29 % d’entre eux (dont 17 % la citent en premier), suivie de près par l’aide aux démarches administratives (28 %) et des formations pour développer les compétences des dirigeants ou des entrepreneurs en phase de création d’entreprise (24 %).




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