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Notre-Dame-Des-Landes : on sera fixé en janvier

PUBLIÉ LE 13 DÉCEMBRE 2017
J.T.
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Notre-Dame-Des-Landes : on sera fixé en janvier
À la veille de la remise du rapport des médiateurs, dans un entretien accordé au Monde, Emmanuel Macron a annoncé "une décision définitive" sur le projet d’aéroport Notre-Dame-des-Landes "au plus tard en janvier".
 
"Le premier ministre et les ministres concernés demanderont des compléments s’il y a lieu, et une décision définitive sera prise au plus tard en janvier. Les intérêts climatiques seront évidemment pris en compte dans notre décision. Il y a aussi les aspects démocratiques et économiques", indique le président de la République dans les colonnes du Monde.
 
Cet effet d’annonce intervient alors que les trois médiateurs doivent rendre ce jour leur rapport sur ce projet si controversé. On aurait pourtant tort de croire qu’il permettra de trancher, écrit Le Point. Les résultats ne feront qu’exposer les faits nécessaires à la prise de décision finale d’Emmanuel Macron et du gouvernement.
 
La grande pierre d’achoppement reste le volet écologique de ce projet qui doit voir le jour sur une zone humide de 1 600 ha accueillant à la fois des cultures, des cours d’eau et uen centaine d’espèces protégées. Sur ce point, les trois médiateurs auraient souligné dans leur rapport que la rénovation de Nantes-Atlantique "émettrait moins de gaz à effet de serre que la construction d’un nouvel aéroport" mais pourrait néanmoins être responsable de la destruction de plusieurs zones humides.
 
Les zadistes sont un autre problème, plus politique celui-là. Installés sur la parcelle concernée, ils avaient été sommés en 2012 d’évacuer la zone. Sans succès. Depuis, le mouvement semble s’être radicalisé. Armés, déterminés, les occupants pourraient passer de 200 à plus de 1 000, note Le Point. Les zadistes n’ont pas le monopole des inquiétudes d’Emmanuel Macron qui craint surtout de perdre son ministre de l’Ecologie, le plus populaire, dans tout ce fatras. "Il sait parfaitement que faire l’aéroport de Notre-Dame-des-Landes, c’est perdre Hulot", avait déclaré un ministre en novembre dans les pages du Point.
 
Reste que le gouvernement doit également prendre en compte le volet économique de ce projet avec en ligne de mire l’emploi, principale préoccupation des Français. De fait, les entrepreneurs locaux poussent pour le lancement effectif des travaux. Mais selon les observations des médiateurs, le coût du réaménagement de l’aéroport existant serait évalué entre 415 et 545 M€ "soit bien moins que les quelque 825 M€ estimés par la Direction générale de l’aviation civile (DGAC) dans un rapport datant de 2013 et bien plus que les 175 M€ avancés par les opposants", pointe encore Le Point.
 
Notons que si le projet de rénovation de Nantes-Atlantique est privilégié, il faudra compter avec l’énorme indemnité à verser à Vinci, entreprise désignée pour mener à bien les travaux de l’aéroport de Notre-Dame-des-Landes. La clause de résiliation du contrat signé entre l’Etat et le concessionnaire prévoit une compensation financière de 300 M€. En contrepartie, l’Etat ferait toutefois l’économie des infrastructures nécessaires pour l’accès à l’aérogare, des aménagements évalués à 420 M€.
 
Nicolas Hulot. Crédit photo : gouvernement.fr
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