La valeur ajoutée (VA) des entreprises du BTP, reflet de leur santé économique, poursuit sa baisse en 2016. Dans le gros-oeuvre, où le ratio VA/CA est le plus important (37,9% en 2015, 37,6% en 2016), les difficultés s’expliquent notamment par l’augmentation du prix des matières premières et par une activité sous tension dans certaines régions qui favorise une concurrence vive entre les entreprises.
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Fin 2016, la rentabilité des entreprises du BTP (résultat net/chiffre d’affaires) n’a toujours pas retrouvé son niveau de 2008 (situé alors entre 2,5% pour les TP et 3,1% du chiffre d’affaires pour le gros-oeuvre), mais le ratio augmente par rapport à 2015 et s’inverse pour atteindre respectivement, en 2016, 1,6% pour le gros-oeuvre et 2,3% pour les TP. Une amélioration due à l’accroissement de l’excédent brut d’exploitation des entreprises, mais aussi de frais financiers modérés (taux faibles) et de l’impact du CICE (Crédit d’Impôt pour la Compétitivité et l’Emploi).
En 2016, la part des entreprises en perte recule enfin, tous secteurs confondus. Une rupture particulièrement significative dans le secteur des TP dont la part représentait 17,4% en 2015, pour atteindre 12,9% en 2016. Quant aux entreprises du gros-oeuvre et second-oeuvre, la part des entreprises en perte est de 17% (mais en baisse de -2,5 points pour le second-oeuvre et -2,1 points pour le gros-oeuvre).