Pour faire face à l’endettement de l’Etat et à des perspectives de croissance inférieures aux espérances, la cour des comptes préconise une remise en cause des mesures de soutien au BTP et de différents projets d’infrastructures.
La cour des comptes étant du même bord politique que l’actuelle majorité, certains voient dans les propositions de l’organisme des "ballons d’essai" préfigurant de futures mesures portées par le gouvernement. Une analyse qui inquiète le secteur du bâtiment puisque la cour des comptes a une nouvelle fois pointé l’avantage Scellier, dont la disparition est programmée pour la fin de l’année, ainsi que la TVA à taux réduit.
Les travaux publics ne sont pas mieux lotis puisque le rapport évoque un réexamen des différents projets d’infrastructures tels que les lignes à grande vitesse (LGV) et les aménagements fluviaux. La cours des comptes juge, en effet, qu’il "ne faut retenir que ceux qui auront fait la preuve de leur utilité, notamment au regard du relèvement de la croissance potentielle de l’économie".