Long de 106 km, le canal Seine-Nord Europe est légèrement modifié quant à ses ports. Le financement est bouclé, mais 300 M€ restent à trouver.
Le plan de financement de cette grosse infrastructure de transport est presque achevé. Les 4,2 Md€ seront apportés de cette manière :
• 1 Md€ par les collectivités ;
• 900 M€ par l’État ;
• 330 M€ par l’Europe ;
• le reliquat sera apporté par le partenaire privé, dont 1,1 Md€ garanti par l’État à VNF pour l’amortissement.
La région Nord-Pas de Calais apporte 200 M€ aux côtés de la Picardie et de l’Île-de-France. La Haute-Normandie ne s’est pas encore prononcée. Le partenaire privé pourrait être Vinci ou Bouygues qui se sont portés candidats.
Trois types de ports
4 plates-formes multimodales sont projetées :
• ferroviaire à Nesle (80) ;
• autoroutières ou routières sur Cambrai/Marquion (59), Péronne/Haute Picardie (80) et le Noyonnais (60).
6 ports céréaliers seront réalisés au lieu de 5 :
• Graincourt-lès-Havraincourt (62),
• Moislains, Cléry-sur-Somme et Languevoisin-Quiquery (80),
• Noyon et Clairoix (60).
2 quais de transbordement seront construits à Ribécourt et Thourotte (60).
Quelques questions restent en suspens. L’organisation administrative entre ces entités portuaires intègrera-t-elle Valenciennes qui manque d’enthousiasme ? Le canal permettra-t-il de développer le trafic conteneurs à Dunkerque ?
(Source les Échos)