Ces dernières années, les équipes R&D de Carso ont mené 65 projets de front. Le groupe a ainsi mis au point différentes méthodes de détection, notamment pour le virus de la Covid 19 dans les eaux usées, pour la nitrosamine, une substance cancérigène dont on a découvert la présence dans un certain nombre de substances actives et de médicaments utilisés pour le traitement de l’hypertension, ou encore, suite à un scandale révélé en novembre 2020, de l’oxyde d’éthylène, pesticide interdit d’utilisation en Europe, classé cancérogène et dont les seuils de tolérances ont été dépassés dans plus de 7000 produits alimentaires.
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Le Groupe Carso est également en pointe dans l’utilisation d’organismes vivants pour évaluer la contamination chimique et la toxicité des milieux aquatiques par bioaccumulation. Il a ainsi fait l’acquisition début 2021 du laboratoire Biomae, spécialisé dans l’élevage de gammares, un petit crustacé à partir duquel les équipes R&D de Carso ont développé des méthodes d’analyses spécifiques.
Enfin, le groupe annonce vouloir se développer dans le domaine, en forte croissance, de la détection et de la quantification des substances à usage vétérinaire au sein des matrices agroalimentaires.
Miser sur l’innovation et la technologie
« Carso a toujours misé sur l’innovation et la technologie pour faire la différence sur ses marchés que sont l’agroalimentaire, la pharmaceutique et l’environnement. Plus que jamais, nous avons l’objectif de rester en pointe dans le développement analytique, que ce soit au niveau des normes, des dispositifs ou des méthodes », explique Mickael Nicolas, responsable R&D.
Fort de près de 3000 collaborateurs, le groupe a réalisé en 2020 un chiffre d’affaires de 200 millions d’euros. Chaque année, il consacre 8 % de son chiffre d’affaires à la R&D et 5 % à l’achat de matériel d’analyse de pointe.
