SNCF Immobilier, la Ville de Paris et Semapa retiennent le projet porté par l’association Yes we camp, Plateau Urbain, l’association Coup de pousses (développement de programmes périscolaires) et Ancoats pour l’occupation temporaire du site correspondant au secteur Bercy Charenton.
Le 15 février dernier, la SNCF Immobilier a lancé avec la Ville de Paris et la SEMAPA l’appel à projet « Reconquête urbaine du site de Bercy-Charenton » qui portait sur l’ouverture ce site au public, habitantes et habitants de Paris et de la métropole, afin d’ouvrir pour les riverains des possibilités d’appropriation et de reconquête de leur quartier en participant activement à son développement et à la préfiguration des futurs usages de ce site.
Le projet retenu, porté par l’association Yes we camp, Plateau Urbain, l’association Coup de pousses et Ancoats sera un lieu culturel, festif et solidaire qui accueillera les Parisiens et les métropolitains dès le mois de juillet. Le projet s’étend sur une surface totale de 1 hectare dès cette année pour une période d’au moins 2 ans.
Dès le mois de juillet, le jardin sera ouvert aux visiteurs. Il accueillera un potager hors-sol, des espaces de biodiversité à protéger, mais aussi un bar, des barbecues en accès libre et une scène. Plusieurs acteurs associatifs prendront place au cœur du projet afin de proposer des activités : médiation scientifique, balades à vélo... La friche accueillera également une programmation culturelle tout l’été en lien avec la Ville, des soirées de musique et spectacles en plein air, ou encore un festival de cuisine.
Dès le début de l’automne (octobre 2021), la friche continuera de se développer avec l’accueil de structures culturelles et de l’ESS, le développement du jardin qui comprend une partie de la Petite Ceinture, ainsi qu’une programmation festive et culturelle.
Pour Emmanuelle Pierre-Marie, Maire du 12e : « Une vaste emprise sur le site Bercy-Charenton va être dédiée à l’urbanisme temporaire. L’animation du site permettra également le temps de réflexion pour penser la ville de demain. Il s’agit de travailler à réenchanter les délaissés urbains en lieu de biodiversité, de loisir et de solidarité. Il faut profiter de la souplesse que nous offre ces sites temporaires afin de susciter la réflexion collective et citoyenne quant aux usages futurs et réinventer une ville plus résiliente. »