En attendant les conclusions d'une étude de l'Institut national de recherche et de sécurité (INRS) portant sur l'efficacité des appareils de protection respiratoire, le texte maintient, pour le moment, les bornes antérieures des niveaux d'empoussièrement (100 f/L, 6000 f/L et 25 000 f/L) car selon l'INRS les niveaux d'empoussièrement de niveau 3 seraient sous-estimés et les équipements de protection individuelle (EPI) sous-dimensionnés.
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Du point de vue organisationnel, les coordinateurs de chantier devront minimiser la coactivité autour de la source d'émission, veiller à améliorer la préparation et le retrait du support amianté en utilisant par exemple l'imprégnation à coeur préalable et l'humidification du support amianté et à minimiser l'émission de poussières lors du ramassage des déchets.
Du point de vue technique, les opérateurs devront se doter d'une captation ou aspiration à la source et s'éloigner de la source par l'utilisation d'outils appropriés. La zone traitée doit pouvoir renouveler régulièrement l'air ambiant et privilégier l'aspiration à la place du balayage. Enfin, les opérateurs devront mettre en oeuvre systématiquement la sédimentation en continu des fibres en suspension dans l'air.