Le chantier de la LGV Sud Europe Atlantique près de Poitiers permet aux carrières de pierre et de granulats du Thouarsais de se refaire une santé.
Les carrières du Thouarsais respirent à nouveau. Le chantier de la future ligne ferroviaire à grande vitesse Sud Europe Atlantique (SEA) dope significativement l’activité des carrières Roy à Mauzé-Thouarsais et de Luché, à Luché Thouarsais, en berne depuis plusieurs mois. La construction de la LGV nécessitant des matières premières, les carrières de proximité sont sollicitées pour fournir de la pierre et des granulats. Du pain béni pour ces carrières qui se voyaient d’ores et déjà dans le rouge à fin 2012. "La production de ballast pour la ligne ferroviaire en construction nous permet de rattraper le volume que nous avons perdu dans la fourniture de granulats pour fabriquer les enrobés des routes. Il y a de moins en moins de chantiers routiers", explique Dominique Laureau, directeur de la société Roy qui exploite les carrières de pierre de la Noubleau et de la Gouraudière à nos confrères de La Nouvelle République. "On serait à moins 10 % de production si on n’avait pas le chantier de la LGV. Grâce à elle, nous faisons un chiffre de + 6 %", renchérit pour sa part Bruno Fardoit, directeur chez Eurovia, qui extrait les granulats à Luché-Thouarsais.