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RÉSEAUX VRD

Un journaliste dénonce des incohérences techniques au Siaap

LA RÉDACTION, LE 15 JUILLET 2019
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Un journaliste dénonce des incohérences techniques au Siaap
Depuis 1991, Marc Laimé, journaliste ayant travaillé pour plusieurs agences et divers médias (AFP, Reuters, Le Canard Enchaîné, Le Monde, Libération, Le Monde diplomatique, L’Autre Journal, Science et vie, etc.), s’intéresse au monde de l’eau et il souligne aujourd’hui les problèmes de la gestion technique de la station d’épuration d’Achères/Seine Aval du Siaap.

Il s’intéresse aux causes de la multiplication des incidents dans l’emblématique et gigantesque station d’épuration des eaux d’assainissement de Seine Aval. Et Marc Laimé n’est pas tendre avec le Siaap puisqu’il rappel "l’attribution contestée de marchés publics de plusieurs centaines de millions d’euros" et déplore "l’octroi d’importants marchés relatifs à des systèmes informatiques de télégestion de l’usine d’Achères à une seule et même entreprise prolonge".

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Conflit d’intérêt ?

Michel Lainé déplore que dans deux vidéos promotionnelles de la société Schneider Electric France, le DG du SIAAP, le directeur adjoint à la Direction Technique et le chef de service équipement/ingénierie n’hésitent pas en effet à vanter les mérites du matériel de télégestion installé par l’entreprise Schneider Electric France, notamment à l’usine de Seine Aval d’Achères, où un incendie aux causes encore inconnues vient de totalement détruire l’unité de clarifloculation.

Un logiciel pas si compatible ?

Mais surtout, le journaliste explique que cette politique a amené à un énorme problème : "le système de contrôle-commande (SCC) de l’usine Seine-Aval d’Achères est donc exclusivement du matériel Schneider-FOXBORO. [Mais] les versions proposées par Schneider au cours du temps ne sont que très imparfaitement compatibles entre elles. On se retrouve donc à Achères avec un système de gestion automatisé spécifique pour le prétraitement, un autre système pour la clarifloculation (l’unité qui a brûlé), et la NIT-DENIT (nitrification-dénitrification), et enfin un troisième système pour la dernière nouvelle tranche, la File Biologique." On imagine le casse-tête pour les techniciens et les risque d’erreur sur un site Seveso 2.


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