Storio Energy a analysé l’empreinte carbone des batteries LFP en France, de leur fabrication à leur utilisation. Les résultats montrent que ces batteries remboursent leur dette carbone en seulement 7 mois grâce à leur fonctionnement : elles se chargent avec de l’énergie décarbonée lors des périodes d’abondance et restituent cette énergie lors des pics de consommation. Après ce point d’équilibre, chaque cycle supplémentaire génère un bénéfice climatique pendant 15 à 20 ans, évitant environ 1 700 t de CO2e pour chaque MWh déployé.
« Le bilan carbone d’une batterie installée sur le réseau français est-il réellement positif ? » Telle était l’interrogation de départ. Pour y répondre, l’analyse réalisée par Storio Energy, pionnier du stockage d’énergie en BtoB en France, repose d’un côté sur les émissions liées à la fabrication de la batterie et de l’autre, les émissions évitées pendant son fonctionnement grâce au décalage de la production électrique entre périodes de prix bas (électricité décarbonée) et de prix hauts (appel à des moyens fossiles). Il en ressort qu’une batterie LFP rembourse la dette carbone liée à sa fabrication au bout de 7 mois. Les batteries se chargent lorsque les prix de l’électricité sont bas, ce qui correspond à des situations de surproduction d’électricité, notamment durant les après-midis et en fin de nuit. Elles valorisent ainsi des excédents d’énergie propre, qui auraient parfois été gaspillés. Les batteries restituent leur énergie lorsque les prix sont élevés, ce qui correspond à des situations de pics de consommation, notamment le matin et le soir, lorsque le réseau fait appel aux énergies fossiles (les centrales à gaz principalement) pour produire une partie de l’électricité. Une étude d’analyse du cycle de vie réalisée récemment et indépendamment par l’ADEME donne les mêmes conclusions : l’impact environnemental de la fabrication des batteries et des systèmes photovoltaïques reste faible par rapport aux bénéfices qu’ils apportent, à la fois pour les émissions de gaz à effet de serre, ainsi que pour d’autres indicateurs (acidification, utilisation de métaux rares, ozone, etc.). « Le système électrique français est majoritairement décarboné mais les batteries jouent un rôle crucial en absorbant l’électricité propre venant des énergies renouvelables et du nucléaire au moment celle-ci est abondante. Puis, elle la restitue lors des pics de consommation durant lesquels le réseau fait encore appel au gaz ou au fioul », souligne Jean-Yves Stephan, CEO & cofondateur de Storio Energy.
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