L’archipel du Cap-Vert fait face à des défis majeurs en matière d’assainissement avec des implications pour la santé publique, la préservation de l’environnement et le développement économique du pays. A Santo Antão les ressources en eau douce sont particulièrement rares et leur qualité se dégrade progressivement du fait de la surexploitation des nappes phréatiques et de l’infiltration en eau salée.
C’est dans ce cadre qu’un marché lancé par l’Agência Nacional Águas e Saneamento (ANAS) et financé par la Banque Arabe pour le Développement Économique en Afrique (BADEA), a été remporté par SADE. La filiale de NGE réalisera une station d’épuration d’une capacité de 400 m³/jour, deux stations de pompage et 20 km de réseaux d’eaux usées. L’eau traitée sera stockée dans des lagunes d’environ 1500 m², construites elles-aussi par SADE, pour être ensuite réutilisée à des fins d’irrigation ou pour le nettoyage des voiries par exemple. Ce projet sert un double objectif : mettre fin aux rejets d’eaux non traitées dans la nature et favoriser leur réutilisation.
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Les études démarreront au début du mois d’avril 2025, et les travaux dureront 18 mois, jusqu’à fin 2026. "Ce projet marque une étape clé pour l’amélioration des conditions de vie à Santo Antão et la concrétisation de l’ambition du gouvernement de garantir à l’ensemble de la population l’accès à des services d’eau de qualité. En déployant la première station de traitement de l’île, nous contribuons à la protection de son écosystème et à l’amélioration du confort de la population. Ce projet s’inscrit pleinement dans la stratégie de notre Groupe, qui place la préservation des ressources naturelles au coeur de ses engagements. Nous sommes fiers d’accompagner le Cap Vert dans cette transition", s’enthousiasme-t-on du côté de chez SADE.
Une collaboration de longue date
Cela fait plus de 10 ans que SADE s’engage pour l’eau potable et l’assainissement au Cap-Vert et pousse au développement de différents domaines comme l’approvisionnement en eau et de l’assainissement. À Santiago, l’entreprise a conçu et mis en place des réseaux de protection incendie sur un site de stockage d’hydrocarbures, construit une station d’épuration à Assomada et déployé des réseaux d’eau potable et d’assainissement. À Sal et São Vicente, SADE a contribué au renforcement de l’approvisionnement en eau en réalisant deux usines de dessalement, répondant ainsi aux enjeux liés à la gestion des ressources en eau sur ces îles.
En bref :
- Client : ANAS (Agência Nacional Águas e Saneamento)
- Montant des travaux : 4,7 M€
- 20 km de réseaux d’eaux usées (PEhd / PVC ø 160 à 300 mm)
- Station d’épuration d’une capacité de 400 m³/jour
Présent dans six pays sur le continent africain, NGE y construit différentes infrastructures de mobilité et de gestion de l’eau. Parmi ses récentes réalisations figurent la construction d’une station d’épuration au Maroc capable de traiter 150 000 m³ d’eaux usées, la pose des 330 km premiers kilomètres de voie sur le réseau de LGV égyptien, ou le barrage hydroélectrique de Nachtigal au Cameroun.
- Client : ANAS (Agência Nacional Águas e Saneamento)
- Montant des travaux : 4,7 M€
- 20 km de réseaux d’eaux usées (PEhd / PVC ø 160 à 300 mm)
- Station d’épuration d’une capacité de 400 m³/jour
Présent dans six pays sur le continent africain, NGE y construit différentes infrastructures de mobilité et de gestion de l’eau. Parmi ses récentes réalisations figurent la construction d’une station d’épuration au Maroc capable de traiter 150 000 m³ d’eaux usées, la pose des 330 km premiers kilomètres de voie sur le réseau de LGV égyptien, ou le barrage hydroélectrique de Nachtigal au Cameroun.
