C’était une gageure compte tenu de la période de confinement et des contraintes imposées par la crise sanitaire sur ce chantier, mais les 70 agents mobilisés depuis le 16 mars dernier ont terminé les travaux de confortement du talus et la remise en état les infrastructures abîmées. Les TGV peuvent donc à nouveau emprunter la ligne à grande vitesse pour relier Paris et le Grand Est. Seule différence, leur vitesse est réduite à 80 km/h sur un tronçon de 14 km autour de la zone du talus, qui est désormais surveillé par des capteurs de mouvement de conception écossaise. En parallèle, le collège d’experts missionnés par SNCF Réseau poursuit son travail pour identifier la cause du glissement et définir la consistance des travaux à réaliser. C’est seulement au terme de ces travaux que les TGV pourront à nouveau circuler à 320 km/h sur les 14 km du tronçon.
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