A l’occasion des premières "rencontres du T4", qui ont eu lieu le 20 janvier dernier, ADP a annoncé un lancement rapide des travaux (2021 très probablement) du terminal T4 pour une mise en service opérationnelle en 2037.
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Les phases ultérieures du T4 s’échelonneront entre 2028 et 2037 et permettront de construire au fur et à mesure des besoins :
- le processeur pour le départ et l’arrivée des passagers aménagé avec un parking,
- la zone centrale de commerces, de restauration et de détente,
- des salles d’embarquement et des postes avions associés,
- le système de transport des passagers en zone de sûreté (People Mover) reliant le Terminal 2 au Terminal 4 (avant la connexion à terme au Terminal 1) ainsi que la liaison bagages mécanisée
- le réseau routier pour desservir le T4
- les voies de circulation pour les avions
- les interfaces avec les transports en commun.
20 % du marché pour les PME/TPE
Fort de ses 29 engagements pris en 2019, le groupe confirme que 20 % de la valeur totale du marché du T4 - soit un investissement compris entre 7 et 9 milliards d’euros - seront réalisés par des PME et TPE.
Une affirmation qui en laisse plus d’une (de PME/TPE ndlr) dubitative. Mais ADP brandit l’argument de l’allotissement et encourage les répondantes à se "regrouper pour répondre aux appels d’offres". Côté majors, dans les starting blocks on peut l’imaginer, il sera demandé de recourir fortement à la sous-traitance auprès des PME locales.
Reste que le problème de la main d’œuvre se posera nécessairement, rappelle Le Parisien. Un tel chantier doit mobiliser entre 4 000 et 5 000 personnes par an, selon ADP, à l’heure où le Grand Paris et les JO 2024 absorbent déjà 99 % de la force vive...