Dans le cadre de la médiation d’apaisement, trois médiateurs (nommés par le gouvernement) ont été sur le site de Notre-Dame-des-Landes pour savoir si la lettre de mission des ministres était respectée. Après avoir auditionné plus de 200 personnes, le verdict est mitigé. Le SMA qualifie quant à lui la médiation de « partielle ».
D’après le syndicat mixte aéroportuaire du Grand Ouest (SMA), les médiateurs ont surtout mené leurs analyses sur le réaménagement de Nantes Atlantique et n’ont pas suffisamment tenu compte « des besoins de transport à long terme et de préservation de l’environnement dans une vision cohérente de l’aménagement durable de la métropole nantaise.» Ce dernier point était d’ailleurs requis dans la lettre de mission.
Pour Bruno Retailleau, président du SMA : «il est totalement anormal que le seul enjeu de la médiation soit de justifier comment maintenir un aéroport enclavé entreNantes et la zone Natura 2000 du lac de Grand-Lieu (…) alors même que les décisions de justice, l’union Européenne et les citoyens ont rejeté cette alternative (…)
Il a de ce fait demandé au premier ministre de «rappeler les médiateurs à l’objet principal de leur mission, qui est d’apaiser la situation pour faciliter l’évacuation des occupants illégaux du site,et non deréétudier le fond d’un dossier tranché par 178 décisions de justice, l’Europe et les citoyens ».