En France, le chiffre d’affaires global devait atteindre 652 M€ pour 2025 contre 155 M€ en 2015 (marché mondial : 1,6 milliard d’euros). Le marché français du drone se divise en deux segments. Le secteur grand public, avec des appareils de loisirs, et le secteur professionnel, avec de nouveaux et multiples usages, qui doit bondir de 65 M€ à 461 M€ dans les prochaines années.
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On voit émerger de nouvelles tendances. Le premier chantier étant la sécurité parce que ces appareils créent et récupèrent des données sensibles (grâce entre autres, à des caméras ou des capteurs). Des systèmes antipiratage et des règles claires telles que l’authentification sont ainsi à l’étude. Autre constat : de nouveaux usages professionnels se dévoilent. La sûreté et la surveillance linéaire des grandes infrastructures (réseaux d’énergie, lignes ferroviaires...) par exemple ou encore la surveillance des sites industriels vont prendre le pas sur la thermographie (photovoltaïque, diagnostic énergétique des bâtiments...) et les inspections (notamment d’ouvrage d’art).
Enfin, les drones étant dépendants d’un apport extérieur d’énergie, certains fabricants proposent de nouvelles solutions comme les drones solaires pouvant patrouiller jusqu’à 8h à une vitesse de 30 km/h, des appareils équipés de batteries avec une heure d’autonomie en plus du temps pour retrouver sa base ou de systèmes de suivi sur PC via une antenne radio au sol ayant une portée jusqu’à 15 km qui permettent la surveillance de grands espaces. Un concepteur dispose déjà d’un système de câble ombilic qui apporte électricité et transmission des données en temps réel permettant ainsi de déployer l’appareil en quelques minutes et de le laisser voler de façon illimitée à une hauteur de 40 à 80 m.
Un drone de 3è génération pourrait remporter tous les suffrages : le NeoSafe de la jeune pousse Pixiel qui sera exposé sur le salon APS (du 26 au 28 septembre à porte de Versailles), dédié à la sûreté et à la sécurité. Totalement autonome.