La nouvelle centrale nucléaire d’Hinkley Point, dans le sud-ouest de l’Angleterre, doit voir deux EPR (réacteurs pressurisés européens) sortir de terre pour un coût total estimé à 21,3 milliards d’euros. Sauf que de nombreux obstacles se dressent sur le chemin d’EDF, constructeur de l’installation : après des tergiversations entre le géant de l’électricité et le gouvernement français sur la viabilité financière du projet, c’est désormais au tour des relations diplomatiques et commerciales entre le Royaume-Uni et la Chine de connaître une dégradation. En effet, le nouveau gouvernement britannique emmené par Theresa May, qui succède à David Cameron suite au Brexit, a annoncé le report de la signature de l’accord du projet de construction et a émis des doutes quant à l’un des investisseurs chinois. C’est la société China General Nuclear (CGN) qui est ainsi mise en cause, et qui doit participer à hauteur d’un tiers au projet, en tant que partenaire d’EDF.
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