À Bauma, le Commitee for European Construction Equipment (CECE) a fait savoir, par la voix de son président José Luis del Prim, que son organisme demandait un soutien de la part des autorités publiques pour sauver l’emploi du secteur des équipementiers de la construction. Prenant comme exemple les aides publiques engagées dans le secteur automobile, le président du CECE a fait remarquer, à juste titre, que le secteur des équipements pour la construction devait être soutenu car concernant des centaines de milliers d’emplois de part l’Europe. « Nos attentes pour 2010 restent timides, soit une hausse de 7 par rapport à 2009 du chiffre d’affaires des 1 200 entreprises que nous représentons. Une année 2009 qui a connu, ne l’oublions pas, une baisse de sa production de 42 % par rapport à 2008 (soit 17Md€ contre 30Md€) », note José Luis del Prim. Le président a plaidé également pour plus de flexibilité au niveau de la législation. « Les contraintes économiques que fait peser le passage au stage III B sont un frein à une éventuelle reprise économique de notre secteur, ajoute le président. Ces coûts sont imposés à une époque de faibles ventes et profits, avec des constructeurs coincés entre des charges importantes et des clients qui ne voient pas immédiatement les avantages de ces nouvelles machines. » Le président du CECE a expliqué en outre, que le marché européen avait à faire face aujourd’hui à de nombreux challenges, dont celui, non des moindres, de la concurrence des pays asiatiques. « Mais le secteur des équipements de la construction est toujours sain et solide. N’oublions pas que cette crise ne vient pas de nous, et qu’il y a actuellement une forte demande pour des équipements productifs, sécurisés et respectueux de l’environnement. Notre avenir et notre position de leader dépendent de notre capacité à innover sans cesse », conclut-il.
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