Dans un secteur immmobilier particilièrement tendu et qui s’est fragilisé ces dernières années, les opérations dans le BTP continuent d’offrir de nombreuses opportunités de consolidation. Parmi les tendances à prendre en compte, le segment du second œuvre reste très structurant dans le nombre des transactions analysées soit plus de la moitié des opérations. Sur un marché de l’immobilier neuf plus que morose avec des exigences de plus en plus fortes en matière de performance énergétique, le marché s’est naturellement tourné vers la rénovation énergétique et la réhabilitation.
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Enfin le segment des matériaux et accessoires de construction arrivent en deuxième position avec 40 opérations menées, reflétant la nécessité stratégique de disposer des ressources en amont de la chaîne de valeur pour pouvoir délivrer dans les délais. Le secteur du BTP bénéficie d’un un phénomène de concentration, permettant aux acquéreurs d’acquérir des compétences complémentaires et de répondre à plusieurs lots de travaux ou de nouveaux marchés mais aussi à faire face et à mutualiser des investissements nécessaires aux enjeux de ces professions.
Dans une conjoncture très difficile, la consolidation et le M&A reste pour beaucoup d’acteurs du BTP une stratégie gagnante pour aller chercher les points de croissance et conquérir de nouvelles parts de marché.
Les plus petites opérations, de 1 à 5 millions, représentent près de la moitié des opérations dans les TMT en 2024, ce qui confirme la poursuite du mouvement de consolidation sur des entreprises de petite taille, qui sont plus aisées à intégrer, et limitent le risque industriel.