Les conséquences du réchauffement climatique coûteront cher : nappes phréatiques, bâtiments, voies de communication, etc. Autant de chantiers.
Première conséquence, les précipitations diminueraient de 2 milliards de m3 d’eau. Dans le bassin de la Seine, les nappes baisseraient de 15 m, soit des forages d’eau potable d’autant plus profonds.
Deuxième conséquence, la remontée du niveau de la mer mettra en danger des dizaines de milliers de logements, rien que pour la région Languedoc-Roussillon. 4 % des infrastructures routières seraient soumises au risque de submersion permanent : une facture de 2 Md€ pour les routes nationales.
Troisième conséquence, les phénomènes de retrait et gonflement des couches d’argile entraînerait des travaux, jusqu’à environ 1 Md€/an vers 2100. Chaque canicule ne coûte encore que 200 M€…
Quatrième conséquence, dans les Alpes, les domaines skiables correctement enneigés passeront de 143 à 96.
D’ici à 2011, un Plan national d’adaptation au changement climatique sera lancé, conformément au Grenelle de l’environnement. La Commission européenne envisage de mettre en œuvre, d’ici à 2011, un Centre d’échange d’informations.
Le réchauffement a été, en moyenne, plus important en France que sur l’ensemble de la planète. La température moyenne a augmenté de 0,95 °C contre 0,74 °C au niveau mondial, entre 1901 et 2000. Les scénarii prévisionnels envisagent une nouvelle hausse de 0,99 à 1,39 °C entre 2001 et 2050.
(Source les Échos)