Alors que ces grands voisins européens sortent très timidement la tête de l’eau, l’Espagne a encore annoncé une chute de son PIB de 1 % au deuxième trimestre.
Il s’est contracté de 4,1 % depuis le début de l’année. A l’image de la France, le pays essaie de se relancer en misant sur le BTP et en octroyant pour 6 milliards d’euros de contrats de grands travaux d’ici la fin de l’année. Ce sont désormais les infrastructures ferroviaires qui sont dans la ligne de mire du plan de relance espagnol, puisqu’elles bénéficieront de 4 milliards d’euros. Les travaux seront lancés d’ici la fin de l’année.
Mis en place en 2008 pour contenir les effets de la crise mondiale, le « plan E » a permis d’injecter quelque 8 milliards d’euros dans l’économie ibérique, en particulier dans le secteur du BTP, grâce à une politique de soutien des travaux publics. D’autres secteurs, comme les télécommunications, l’énergie, les services et le tourisme ont également bénéficié d’aides publiques.
Le gouvernement affirme toutefois que cet argent de creusera pas d’avantage les déficits de l’Etat qui attendait de définir le secteur dans lequel l’investir…