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INFRASTRUCTURES

Vélib’ : deux années d’écolo bobo

PASCAL GRAINDORGE, LE 16 JUILLET 2009
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Quel succès le Vélib’ ! entend-on partout. 2 ans après, le réseau s’étend à la proche banlieue. Et quel étouffement du bon sens ?

Vrai succès, l’organisation industrielle de mise à disposition des vélos fonctionne de mieux en mieux. On ne compte pas les véhicules plateformes qui redistribuent les bicyclettes chaque nuit des points bas vers les points hauts de la ville. Plus facile de dévaler la pente que de remonter les cotes de Paris dans le 18e et le 19e.

Vrai succès pour le civisme à la sauce Delanoë : 16 000 vélos vandalisés dont la moitié détruite et 8 000 autres volés. Soit une moyenne de 22 vélos à remplacer chaque jour. Tant mieux pour l’usine hongroise, mais pour les fabricants de cycles français ?

Vrai succès pour les Pompes funèbres. Comme les cyclistes sont déifiés par les discours local (« ils luttent contre l’effet de serre, alors que les sales pollueurs d’automobilistes… »), ils circulent où bon leur semble et comme ils l’entendent : sens interdits, trottoirs, tout est bon. Résultat, un mort par trimestre.

La cause de ces morts ? Au fond, un plan de circulation digne de Dora, l’héroïne des petits enfants. À l’échelle du pays, on a bien distingué les autoroutes, les grandes routes, les routes moyennes et jusqu’aux sentiers de grande randonnée. N’aurait-on pas dû réfléchir à reproduire de genre de distribution de l’espace routier commun à l’échelle des agglomérations ? Sur les trottoirs (boulevard Magenta ou boulevard des Batignolles), piétons (moi par exemple) et cyclistes ne peuvent que s’affronter, vu la mauvaise séparation des espaces. En général, les pistes cyclables sont situées sur les grands boulevards, là où les bouchons et la pollution sont les “ meilleurs ”. Placer ses électeurs dans les polluants, quelle bonne idée !

Ah, mon cher Bertrand quel talent de (ex) publicitaire et quel grand politique ! Ne pleurons pas. Avec Paris Plages sur les bords de Seine, les bouchons s’accroissent rive droite, le long de la Seine. Une petite plage en contrebas des pots d’échappement, si c’est pas mignon ? Peut-être que les imbrûlés des moteurs à explosion accélèrent le bronzage ? À quand des mesures de la pollution sur Paris Plages par rapports à d’autres endroits de la ville ?

Le gros avantage de la mairie parisienne depuis 8 ans est d’avoir donné beaucoup de contrats aux entreprises routières. Modifier le paysage routier uniquement pour « faire la guerre aux automobilistes ». Ah, la lutte de classes, quand tu reviens ! Khmer vert qui s’en dédit !

C’était notre contribution à votre détente avant les vacances.

 

Bien entendu, nous sommes favorables à la baisse de la pollution, à la réduction des excès des voitures (et des motos et scooters), ainsi qu’au développement du vélo en ville. Mais avec un peu plus de matière grise et moins d’idéologie ou de principes théoriques. Des défauts bien français où l’on néglige, voire méprise la faisabilité.



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