Le conseil général a ouvert en mai dernier le chantier du doublement et de l’aménagement de la rocade. « Au moment où il n’est question que du Grenelle de l’environnement, on pourrait estimer que c’est paradoxal, notait Jean-Claude Mathis, président de la commission infrastructures au conseil général. Mais il faut faire face à ce qui existe. Le doublement de la 5e section de la rocade ne crée pas une voie nouvelle ».
Il a pour but d’améliorer les conditions de circulation. Il ne devrait y avoir, durant toute la durée du chantier, ni fermeture, ni circulation alternée Les travaux de mise à 2x2 voies entre la pénétrante Nord et la route d’Arcis-sur-Aube (RD 677) n’interviendront toutefois qu’à l’automne. Place d’abord aux travaux d’entretien avec la réfection des joints de chaussée sur trois ouvrages d’art (voir document) et la réalisation d’un « ouvrage de transparence hydraulique » (sic). Il s’agit de préserver Fouchy des crues de la Seine en construisant un pont -dans la réalité, ils seront deux, un pour chaque sens de circulation- en dessous duquel passera l’eau. Il sera situé entre le pont enjambant le canal St-Etienne et la sortie Chomedey. Démarrage le 11 mai et huit mois de travaux. Par ailleurs, un échangeur sera créé aux Nozeaux, entre rocade et RD 619 pour désengorger la bretelle de La Chapelle-St-Luc. Il comportera un « tourne-à-droite ».
14 millions de travaux et 4 km de voirie
Lucien Bonenfant, pour la Chambre de commerce et d’industrie, s’inquiétait, à tort, du risque pour le champ captant situé en amont de l’ouvrage d’art. Quant à son souhait de voir indiqué sur l’autoroute les nouveaux aménagements, histoire de dissuader les automobilistes de la quitter, pour l’instant les gestionnaires disent non !La mise à deux fois deux voies n’interviendra qu’à l’automne, pour une mise en service en 2010. À l’occasion des travaux seront montés des murs anti-bruit. L’appel d’offres n’est pas encore lancé. Les marchés en revanche sont accordés pour la construction des ponts.
Ce projet, inscrit au contrat de plan État-région 2000-2006, relève depuis cette même année 2006, de la maîtrise d’ouvrage du conseil général. Le coût de 14 millions d’euros englobe les travaux connexes (murs anti-bruit et ouvrage de transparence hydraulique) pour lesquels la CAT vient d’être sollicitée à hauteur de 15 %. L’annonce en était faite à Daniel Picara, président de la commission voirie de la CAT, hier. Il devrait recevoir sous peu le courrier expédié le 24 avril… Bon côté des choses : une rallonge de budgétaire de 500 000 euros au titre du plan de relance adopté par le Conseil général.