Entre les projets du Plan de mobilisation et ceux du Grand Paris, les entreprises veulent limiter leurs dépenses envers les transports en commun d’Île-de-France.
Les entreprises assurent 40,2 % du financement du transport de la région parisienne, soit environ 3 Md€. En conséquence, le Medef refuse par avance une augmentation de la participation des entreprises. Il prône 4 mesures afin de financer les investissements prévus, 18,6 Md€ en dix ans pour le plan de mobilisation, auxquels s’ajoutent une quinzaine de Md€ pour le Grand Paris annoncé par Nicolas Sarkozy :
• le lancement d’un grand emprunt par le Stif,
• le développement des partenariats public-privé,
• la taxation des plus-values foncières liées au développement des infrastructures,
• une organisation de la tarification qui tienne compte des coûts de production du transport.
Par ailleurs, le Medef souhaite que l’on définisse les priorités dans la réalisation des nouvelles infrastructures et que l’on commence à mieux exploiter l’existant. Dans une note interne, cela passe par « l’amélioration de la productivité des grandes entreprises de transport » et par « l’ouverture du réseau ferré à la concurrence ».
(Source les Échos)