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ENVIRONNEMENT

Grand Paris : déblais et double impact

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Trouver un débouché pour les 45 millions de tonnes de terres excavées par les tunneliers et autres machines de chantier, dans le cadre de la construction des futures lignes de métro du Grand Paris Express, est un sacré challenge, d’autant plus que la règlementation impose la valorisation d’au moins 70 % de ces déblais dès 2020. Si la traçabilité est la grande préoccupation du maître d’ouvrage, la Société du Grand Paris, pour d’autres, à l’instar de l’entreprise Hesus, l’enjeu se situe au niveau de l’impact carbone. Explications. On compte trois types de travaux d’excavation sur les chantiers du Grand Paris Express : classique par pelle, par tunnelier, ou par réalisation de parois moulées. En fonction du type choisi, s’ouvrent différentes possibilités de valorisation des matériaux, très dépendantes de la lithologie. Dans le sous-sol parisien, on en dénombre une vingtaine au total. « Sur le lot 3 de la ligne 18, nous retrouvons par exemple des sables de Fontainebleau, une lithologie qui peut être assez facilement valorisée. En fonction du type de terre, nous pouvons travailler dans deux directions : la valorisation matière ou la valorisation volume dans le cadre du projet Ligne Terre. Avec la valorisation matière, nous cherchons à développer, directement avec les entreprises, des filières d’éco-matériaux et d’éco-construction pour transformer les matériaux. Il y a donc tout un travail de caractérisation des déblais, de normalisation et d’identification des filières », explique Christophe Maillet, responsable de la valorisation des déblais du Grand Paris Express au sein de la Société du Grand Paris. Aujourd’hui, Néo Éco, une entreprise spécialisée dans le recyclage de déchets, accompagne le maître d’ouvrage sur le réemploi des matériaux, dans une logique d’économie circulaire. « Avec le projet Ligne Terre, l’idée consiste à valoriser les matériaux dans le cadre des projets d’aménagement portés par les collectivités locales situées à proximité des sites d’excavation, comme la création de parcs paysagers, le réaménagement de carrières souterraines, ou même, des projets routiers nécessitant des matériaux pour le compactage du sol », liste le responsable.
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JULIA TORTORICI, LE 8 JUILLET 2019
\ PUBLIÉ DANS BTP MAGAZINE N° 322
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