Aujourd’hui, les émissions de CO2 du transport maritime représentent 3% des émissions mondiales mais pourraient, d’après l’OMI (organisation maritime internationale), augmenter de 50% à 250 % d’ici 2050.
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C’est pourquoi, pour y remédier, les ministres français ont initié la déclaration « Tony de Brum ». Celle-ci porte le nom de l’ancien dirigeant politique des Iles Marshall, Tony de Brum, fondateur de la coalition pour la haute ambition au sein de la CNUCC lors de la COP21 à Paris et également initiateur du processus de négociation sur les gaz à effet de serre au sein de l’OMI.
Parmi les pays signataires, on retrouve entre autres la France, l’Allemagne, la Belgique, le Canada, le chili, Chypre, La Nouvelle-Zélande et le Royaume-Uni.
Elisabeth Borne, ministre de la transition écologique et solidaire explique : « Le transport maritime doit prendre toute sa part dans la réduction des émissions de gaz à effet de serre. L’OMI a déjà montré sa capacité à agir en mettant en place un indice d’efficacité énergétique pour les navires. Cette organisation est donc le bon cadre et les Etats doivent être prêts à s’engager, sans tarder, dès 2018, sur un objectif ambitieux porté par des mesures efficaces. Ces mesures doivent permettre une concurrence équitable entre les pavillons et prendre en compte la situation des Etats les plus vulnérables ».