Des chiffres qui ont aussi alimenté les échanges lors du "Grand Dossier du Mondial du Bâtiment" dont le thème était « Décarbonation des chantiers » avec un focus sur les engins de chantier et les modes de transport. En effet, l’empreinte carbone d’un chantier ne se limite pas uniquement à la construction proprement dite. Les véhicules utilitaires des collaborateurs qui se rendent chaque jour sur le chantier, les camions de livraison et les équipements utilisés sur place entrent aussi pour une grande part dans les émissions de carbone. A cela s’ajoute des restrictions de circulation, notamment dans les grandes villes, pour les véhicules considérés comme trop émissifs. Ces évolutions amènent donc les différents acteurs du secteur à rechercher des énergies alternatives (biocarburants, électricité) pour réduire les émissions carbone et rendre les chantiers plus vertueux. Pour débattre autour de cette question et apporter un éclairage d’experts, étaient réunis autour de la table Hugues-Marie Aulanier, Manager Strategy practice Leader, Carbone 4 ; Julien Chalet, Directeur de l’action collective, Evolis ; Catherine Guerniou, Chef de file RSE, FFB Ile-de-France ; Hervé Rebollo, Délégué Général du DLR. Le sondage réalisé à l’occasion de la table ronde par le Mondial du Bâtiment concernant le déploiement d’énergies alternatives pour les engins de chantier ou pour les modes de transport montre qu’il reste du chemin à faire pour qu’elles soient généralisées. Ainsi, 80,2 % des personnes ayant répondu au sondage déclarent posséder un véhicule professionnel fonctionnant au diesel. Sur chantier, ils sont 32 % à avoir déjà utilisé un matériel à énergie alternative (23,3 % électrique et 8,7 % bi-énergie/hybride). Mais 68,6 % à n’avoir jamais utilisé ce type de matériel.
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