"C’est dire le choc encaissé par la demande, qui aura impacté tous les marchés à l’exception de celui de La Défense qui ne doit son salut qu’au méga deal de Total, commente Ludovic Delaisse, directeur général de Cushman & Wakefield France. On constate donc moins de transactions d’un côté, des livraisons non précommercialisées en hausse (près de 900 000 m²), et des libérations conséquentes : il n’en fallait pas moins pour voir l’évolution de l’offre se retourner".
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Du côté des loyers, les valeurs de première main se sont maintenues mais les premiers ajustements apparaissent en ce qui concerne les surfaces de seconde main, déjà surabondantes sur certains secteurs.
"Quant à l’avenir et aux perspectives pour 2021, il reste beaucoup d’incertitudes sur le timing et l’intensité de la reprise économique, annoncée pour le second semestre de l’année, avec un marché qui devrait se redresser mais de façon très mesurée, et une projection d’environ 1,5 million de m2", poursuit le dirigeant.
L’offre va continuer d’augmenter, principalement en seconde main, mais aussi en première main, accentuant encore plus le déséquilibre de l’offre et de la demande sur certains secteurs…. L’ajustement des valeurs locatives parait donc inévitable.