Plus particulièrement, en France, le chiffre d’affaires du groupe s’inscrit en baisse de 6,3 % à structure réelle, atteignant ainsi 5,2 milliards d’euros, ce qui compte pour 54% du chiffre d’affaires global.
A l’inverse, à l’international, le chiffre d’affaires ressort à 4,5 milliards d’euros, en progression de 8,5 % à structure réelle. Il représente 46% du chiffre d’affaires total.
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S’élevant à 7 960 millions d’euros, le chiffre d’affaires contracting est porté, pour la première fois, à plus de la moitié par l’international (47 % au 1er trimestre 2019). Au premier trimestre 2020, les prises de commandes de la branche représentent 9,8 milliards d’euros. Malgré une base de comparaison élevée, elles progressent de 4 % par rapport au 1er trimestre 2019.
Concernant le carnet de commandes, au 31 mars 2020, il atteint un plus haut niveau historique à 37,7 milliards d’euros, en augmentation de 8 % sur 12 mois. Il représente près de 12 mois d’activité moyenne de la branche contracting. L’international représente 57 % du carnet total (contre 54 % à fin mars 2019).
Comme les autres pôles du contracting, Vinci Construction a, de son côté, connu un fort repli de son activité mi-mars en France, où la majeure partie de ses chantiers s’est arrêtée. A l’international, en revanche, l’activité a pu être maintenue dans de nombreux pays à des niveaux variables selon les zones géographiques. Son chiffre d’affaires est de 3 118 millions d’euros, ses prises de commandes en hausse de 9 % sur 12 mois glissants (à fin mars) et son carnet de commandes s’élève à 19,0 milliards d’euros (+ 6 % sur 12 mois), au 31 mars 2020.
Un excellent début d’année pour Eurovia
La filiale du groupe, Eurovia a vu son activité fortement reculer après l’entrée en confinement. Pourtant, grâce à un excellent début d’année porté par un bon carnet et des conditions météorologiques favorables, elle affiche un chiffre d’affaires total de 1670 millions d’euros. A l’international (43% du CA total), elle est même parvenue à maintenir son activité, au moins partiellement, dans la plupart des pays où elle est implanté, avec notamment des niveaux proches de la normale en Allemagne et aux Etats-Unis.
Les prises de commandes d’Eurovia affichent une hausse de 5 % au 1er trimestre 2020 par rapport au 1er trimestre 2019. Sur 12 mois glissants, à fin mars 2020, la croissance est de 11 %. Le carnet de commandes, au 31 mars 2020, s’élève à 8,6 milliards d’euros, en hausse de 11 % sur 12 mois. Il représente plus de 10 mois d’activité moyenne du pôle.
Un groupe armé pour traverser la crise
« Après un début d’année tonique dans la continuité de l’exercice précédent, l’activité de Vinci a fortement reculé après les mesures mises en place à l’échelle mondiale pour tenter d’enrayer le développement du Covid-19, et particulièrement en France à partir du 17 mars, date d’entrée en confinement. La pandémie impacte de manière significative l’activité de l’ensemble des pôles du groupe, tant dans les concessions que dans le contracting. A la différence de la France, où de très nombreux chantiers ont dû être interrompus, la situation à l’international est plus contrastée, l’activité ayant pu se poursuivre dans de nombreux pays à des degrés divers selon les métiers », a résumé Xavier Huillard, président-directeur général de Vinci.
Actuellement, selon Vinci, s’il n’est toutefois pas encore possible de quantifier les impacts financiers de la crise sanitaire sur ses comptes 2020, il apparaît que l’objectif, annoncé le 5 février 2020, d’une progression du chiffre d’affaires et du résultat pour 2020 ne pourra pas être tenu.
« Dans ce contexte, le groupe s’attend à devoir faire face à une baisse prononcée de son chiffre d’affaires dans les prochains mois. C’est pourquoi, des mesures d’ajustement des dépenses et de révision des programmes d’investissements ont rapidement été mises en œuvre dans l’ensemble des pôles de métiers. Dès que les conditions sanitaires et règlementaires le rendent possible, le redémarrage de l’activité, là où elle est à l’arrêt, reste la priorité des entreprises de Vinci », poursuit Xavier Huillard. « Grâce aux mesures prises et aux ressources financières dont il dispose, lesquelles ont été récemment renforcées par l’obtention de facilités bancaires supplémentaires, Vinci est armé pour traverser cette crise majeure inédite. Au-delà, le groupe est confiant dans sa capacité à rebondir grâce au niveau historique de son carnet de commandes et à la forte réactivité de son organisation décentralisée. ».
