Le premier centre de formation aux métiers du drone de France, Telepilote SAS, se joint à l’élan collectif en proposant de former les pompiers de Paris et les artisans de la reconstruction de la cathédrale de notre Dame de Paris. Cette décision a été prise puisque selon l’entreprise, "si les pompiers, eux même, en avait été équipé ce temps de réaction aurait été optimisé. Envoyer un œil déporté, transmettre une vidéo du terrain aux équipes sur place, inspecter un ouvrage ou un élément en hauteur semble tellement simple pour nous, professionnel du drone."
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Le temps est compté lors de ce type d’invention, utilisé que quelques heures après le début de l’incendie, le drone de la préfecture de police de Paris a permis de cibler avec précision l’intervention des pompiers afin de circonscrire plus efficacement le feu. Au vu de la complexité, de la dangerosité des accès et de la fragilité de cet édifice, l’usage quotidien d’un drone sera un atout considérable lors de sa restauration pour inspecter et lever les doutes avant toute intervention humaine.
Telepilote SAS veut partager son savoir-faire dans son centre de formation situé en Ile de France où ont été formés plus de 800 pilotes principalement issus du média, du BTP et du génie civil.
Une formation complexe
Avec 70 heures de pratique opérationnelle et 35 heures de théorie aéronautique, la formation pilote de drone civil est complexe et l’usage du drone civil ne s’improvise pas. En effet, la DGAC (direction générale de l’aviation Civil) a mis en place un examen théorique spécifique télépilote et fixée les exigences de la formation pratique obligatoire depuis 2018 : " l’arrêté du 18 mai 2018 relatif aux exigences applicables aux télépilotes qui utilisent des aéronefs civils circulant sans personne à bord à des fins autres que le loisir fixe les modalités relatives à la formation des télépilotes dans le cadre de l’usage professionnel de drones."