« La Sovafim, qui a pour vocation d’acheter et de valoriser les biens de l’Etat, est le propriétaire de l’immeuble, explique Marc Bodin, directeur d’activités réhabilitation chez CBC. Après les travaux que nous réalisons, des service attachés au Premier ministre seront logés ici ». Concrètement, les façades des deux bâtiments étant classées, Vinci y intervient pour faire de la valorisation de l’existant. « Nous ne modifions donc rien, reprend Marc Bodin, et nous gardons tout l’intérêt de l’architecture des années 1930. »
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« Il s’agit d’un des plus grands chantiers de réhabilitation en cours au cœur de Paris, poursuit Marc Bodin. Il représente pour nous un CA de 144 millions d’euros. Tout cet ensemble porte sur 12 000 m² de planchers à recréer et 22 000 m² de murs neufs. »
Vinci ayant pu démarrer les travaux en février 2015, les équipes se sont lancées dans une véritable course contre la montre pour tenir les délais. En effet, les premiers locataires doivent être accueillis en juin 2016 pour l’immeuble Fontenoy. « Nous devons donc livrer en avril 2016. Cela aura donné 14 mois de travaux pour Fontenoy, un bâtiment duquel il aura fallu extraire 19 000 tonnes de gravats, et 26 mois de chantier pour Ségur qui est 4 fois plus grand ». Le bâtiment Ségur doit être livré et mis en service en août 2017.
Pour gagner ce combat contre le temps, le directeur des activités réhabilitation de CBC a redoublé d’ingéniosité en matière de planification et d’organisation des chantiers dans un environnement extrêmement contraint puisqu’en milieu urbain. Par exemple, Vinci a fait appel à des murs préfabriqués et ce pour gagner du temps : « Ils nous permettent de découper la structure existante, juste à la dimension nécessaire pour positionner le mur préfabriqué. Si nous avions voulu faire des murs traditionnels, nous aurions dû aller beaucoup plus loin en démolition, ce qui nous aurait fait perdre beaucoup de temps… »