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TERRASSEMENTS

Engins : 7 entreprises sur 10 déclarent avoir été victimes de vol (+36%)

JULIA TORTORICI, LE 14 MAI 2025
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Engins : 7 entreprises sur 10 déclarent avoir été victimes de vol (+36%)
Crédit : Coyote Business Services
Coyote Business Services dévoile en exclusivité son Baromètre 2025 sur les vols d’engins de chantier, une étude inédite menée auprès de centaines d’entreprises du secteur. Le constat est alarmant : 7 entreprises sur 10 déclarent avoir été victimes de vol, soit une progression de 36 % en deux ans.

L’étude, menée auprès de 411 professionnels du BTP (1) sur un tissu global de 15 000 professionnels, révèle un chiffre choc : 75% des entreprises déclarent avoir subi 2 vols ou plus contre 1 entreprise sur 2 en 2022, soit une progression de +40%. « Et 1 entreprise sur 5 confesse avoir été volée plus de 6 fois », précise David Babin, directeur de Coyote Business Services.

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Les engins de chantier représentent 1 vol sur 3

En matériel de typologie de matériel volé, les professionnels recensent les minipelles de 2,5 T – « commode à transporter, passe inaperçue et puis c’est une machine à succès », commente David Babin – les nacelles élévatrices, les chariots télescopiques mais aussi les compacteurs. « Par rapport aux automobiles, un engin de chantier a 5 fois plus de chance d’être volé », souligne-t-il. Les raisons des vols concernent principalement la nature du véhicule, ou encore les dispositifs spécifiques présents sur les engins. Un autre chiffre à relever : 38% des vols portent sur des véhicules utilitaires.

« 1 vol sur 2 est commis le week-end, parce que c’est le moment de répit du chantier », explique David Babin. D’autre part, 65% des vols ont lieu en soirée et la nuit. Ce qui confirme la nécessité de moyens de protection après la journée de travail. Et même avec des précautions, 35% des engins sont volés en pleine journée.

De la nécessaire sécurisation

Les conséquences de ce phénomène allant croissant sont désastreuses. 86% des professionnels se disent plus inquiets qu’avant face au vol. « Car la pérennité de l’entreprise est mise en cause », rappelle David Babin. 1 entreprise sur 2 considère en effet que ses matériels ne sont pas en sécurité. « La perte subie en moyenne est de 31 000€ par vol. Ce chiffre inclut évidemment la machine perdue à récupérer, mais aussi le temps passé à dénoncer le forfait, et les démarches administratives associées. Chez Coyote Business Services, nous maîtrisons ce phénomène en France. Nous garantissons que les investissements en matière de sécurité sont pleinement amortis par le bénéfice qu’apporte la solution de sécurité. Pour 1€ engagé, ce sont 4€ qui ne sont pas perdus », développe le responsable. Pourtant, si les 3 quarts des entreprises ont mis en place une solution de sécurité, 68% des entreprises ne disposent pas d’une couverture assurantielle permettant d’être totalement remboursés d’un vol et de ses conséquences.

La maîtrise de l’après vol

Coyote Business Services affirme récupérer 70% des engins équipés par ses services. Mieux encore, 91% des engins volés et équipés de ses solutions sont récupérés en 48h. « Passé ce délai, le taux de chance de récupération diminue », déplore le responsable. En 2024, 52 M€ de valeur de matériel et véhicules ont toutefois été récupérés.

En matière de sécurisation, les professionnels ont le choix. Coyote Business Services propose notamment un traceur autonome indétectable et imbrouillable et dispose de « sa propre équipe de détectives dédiée ». Les données supplémentaires sont en parallèle exploitées dans le but de suivre les temps d’usage.  


Un travail collectif

Coyote Business Services, qui se targue d’une certaine « maîtrise dans le vol et la récupération après vol », « travaille depuis la nuit des temps avec les forces de l’ordre ». Le spécialiste s’inscrit également dans « la genèse participative de la commission Halte aux vols » créée par la fédération DLR, au sein de laquelle il est « l’unique acteur en termes de solutions de sécurisation », et s’emploie, avec ses partenaires, à donner « un cadre législatif » aux loueurs de matériel. « Nous avons notamment participé à éditer un guide permettent le dépôt de plainte dans n’importe quel commissariat de France », souligne David Babin.

(1) ​toute taille confondue, pourvu qu’elles disposent d’un parc matériel



Les chiffres précédents

L’édition précédente du baromètre avait révélés que : 
- 80 % des engins et véhicules dérobés étaient stationnés dans un lieu fermé ou sécurisé et ce, que ce soit dans un sous-sol, sur un chantier ou dans un entrepôt. 
- Ce pourcentage atteignait 74 % pour le secteur du BTP et 91 % pour les entreprises agricoles.
- 97 % des engins et véhicules volés n’ont pas été récupérés en totalité (96 % dans le BTP, 98 % dans l’agriculture)
- La FFB estimait en 2019 que le coût moyen d’un vol était compris entre 7 600 et 12 200 euros.





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