Selon l’UICN, les espèces exotiques envahissantes (EEE) sont l’une des cinq facteurs mondiaux d’érosion de la biodiversité, avec la destruction des habitats, l’exploitation directe des ressources, le changement climatique et la pollution. En France, les exemples d’invasions sont nombreux : ragondin, écrevisse de Louisiane, grenouille taureau, ambroisies, moustiques-tigres… Une dizaine d’espèces végétales (EVEE) pourraient concerner les chantiers d’excavation de terres et les sites de valorisation des terres inertes. Face au défi, ECT lance une offre inédite en vue d’accompagner les professionnels du BTP dans la gestion des terres de chantiers impactées aux espèces végétales envahissantes. Un sujet important, quand on sait qu’un département français voit s’installer en moyenne 12 nouvelles EEE tous les 10 ans.
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ECT collabore avec l’OFB depuis 2023, en partenariat avec Humanité et Biodiversité, avec qui l’entreprise est en lien depuis 2019. Au quotidien, l’entreprise informe ses clients terrassiers et transporteurs des risques liés aux apports de terres impactées par des plantes invasives, sensibilise ses salariés aux impacts environnementaux et sanitaires des EVEE, lutte contre leur dissémination à partir des chantiers-clients, et limite leur prolifération sur ses sites par des bonnes pratiques de surveillance, cartographie, délimitation et neutralisation.
Une EEE, c’est quoi ?
L’EEE est espèce exotique envahissante se définit comme une espèce transportée par l’Homme hors de son aire de répartition naturelle, dont la reproduction, l’implantation et la propagation menacent les écosystèmes et les espèces indigènes et ont des impacts écologiques, économiques ou sanitaires négatifs, très importants. En France métropolitaine, 1 379 espèces exotiques de flore et 708 espèces exotiques de faune sont recensées.
- Un département français voit s’installer, en moyenne 12 nouvelles EEE, tous les 10 ans
- 11% des impacts sur la biodiversité sont liés à l’introduction d’espèces exotiques envahissantes.
- 16 % des cas d’extinction serait causé uniquement par les EEE.
- Le coût annuel de lutte en France est estimé à 400 millions d’€