De la cité phocéenne (SIM) à la capitale bavaroise (Bauma), en passant par Paris (Batimat), Sany a multiplié les représentations et dévoilé la large offensive produits de son portefeuille.

La présence de Sany lors du salon Batimat était un premier indice : le constructeur chinois avait en effet ciblé le salon parisien pour dévoiler en avant-première ses deux premiers télescopiques STH 1440 et STH 1840. Ces derniers de respectivement 14 et 18 m avec 4 tonnes de charge sont les premiers d’une gamme qui devrait rapidement s’étoffer par le bas, avec des modèles de 6 à 12 m à venir prochainement. Les composants sont des éléments réputés. Ils reçoivent des moteurs Deutz 3.6 l, 4 cylindres, et une transmission hydrostatique Dana. Puis c’est à Marseille (Sim) et Munich (Bauma) que la force de frappe de Sany a parlé.

La force du marché français

Présent à Marseille, Nicolas Legros se réjouissait de l’omniprésence du constructeur à tous les évènements possibles et en particulier en France. En effet, le marché français est devenu incontournable pour le constructeur au regard de ses résultats : 50% des Sany écoulées en Europe le sont en France où le constructeur a dépassé la barre des 1 000 unités avec une pdm estimée à 7% en 2021. « Nous devrions connaître une progression de 7% fin 2022 »,  a même reconnu Nicolas Legros qui, par la même occasion, prend la direction opérationnelle en France. Pour marquer les bons résultats dans l’Hexagone, Sany France devient même directement pilotée depuis la Chine et va recevoir de nouveaux locaux à Saint-Denis avec, en prime, l’ouverture de deux nouvelles filiales à Bordeaux et Lyon.

Offensive munichoise

En Allemagne, le chinois a présenté 21 nouveaux produits au total multipliant les lancements et autres cérémonies de signature. Parmi les points forts, retenons notamment la nouvelle famille de pelles comprenant 10 nouveaux modèles, 3 mini, 3 moyennes et 2 grandes. Sany s’est également plié à la mode de l’électrique avec la SY19E, laquelle peut fonctionner 24 heures après une charge d’une heure. Parallèlement, une grue électrique sur chenilles SCE800TB-EV a fait ses débuts avec un moteur diesel remplacé par une batterie de 282 kWh et un moteur électrique de 206 kW.