« La construction est notre cœur de métier, affirme Johannes Kramer, directeur commercial VI de MAN Truck & Bus. En France, nos parts de marché sur ce secteur sont comprises entre 15% et 18% ». Rien d’étonnant donc à ce que le constructeur ait mis à jour sa gamme en février 2020. « Nous travaillons avec 25 carrossiers partenaires (1), très impliqués dans le développement de nos produits. Nous entretenons avec eux des liens étroits de sorte de garantir une bonne adaptation, un bon paramétrage et une bonne pose des équipements sur châssis TGS, poursuit le responsable. La modularité des éléments a également son importance afin de permettre le changement rapide des pièces. Enfin, la visibilité du poste de travail est essentielle pour un confort sans faille ».
PUBLICITÉ

Une belle manoeuvrabilité
Qu’il soit équipé d’une benne, d’un bras ou d’une toupie à béton, le MAN TGS frappe par son gabarit imposant. Ce poids-lourd d’un PTAC de 18 à 41 tonnes est particulièrement adapté aux terrains difficiles et aux usages extrêmes. Plus compacte, plus fine et plus puissante, sa chaîne cinématique offre jusqu’à 300 kg de charge utile supplémentaire, parallèlement à des performances de pointe. Grâce à des packs de services sur mesure et à des intervalles d’entretien optimisés, MAN parvient à des économies de +3 % sur les coûts de services. La technologie MAN Hydrodrive, disponible en option, augmente la maniabilité sur les terrains inégaux. La traction et la stabilité directionnelle sur sol meuble et en conditions hivernales, sont augmentées. « Le nouveau MAN TGS pense avant tout aux besoins du conducteur, rappelle Johannes Kramer. La cabine est ergonomique grâce à son emmarchement central et antidérapant et ses sièges respectueux du dos ».
Une offre B100
Le MAN TGS est disponible dans des motorisations développant une puissance de 330 à 510 ch, mais aussi une grande variété en matière de motricité des essieux : 4x2, 6x2, 6x4, 8x2, 8x4, 4x4, 6x6, 8x6 et même 8x8 pour l’évolution sur les terrains les moins praticables. Généralement proposé avec un moteur D26, il pourrait être prochainement disponible avec un moteur acceptant du biocarburant. « Nous finalisons le dossier pour un B100 exclusif avec lequel le client pourra accéder au dispositif de suramortissement, révèle Johannes Kramer. Pour ce faire, nous développons un dispositif avec capteur qui détecte le biocarburant et qui est réversible, au cas où le client souhaiterait repasser à un carburant conventionnel ».
(1) Parmi lesquels Dalby, Meiller, et Schwing Stetter notamment.