DR
Par La rédaction, le 3 juin 2021.
-------------------- PUBLICITÉ --------------------
-------------------- PUBLICITÉ --------------------
Le premier trimestre 2021 des entreprises de DLR incarne la conjoncture économique de la France depuis le début de la crise du coronavirus : l’activité enchaîne les cycles d’effondrement et de reprise au gré des confinements.
L’ampleur de ces variations est de moins en moins forte, les acteurs s’étant habitué à vivre, ou plutôt à produire, avec le virus. En comparant l’activité avec le T1 2020, la production des entreprises de DLR explose. Dans l’ordre décroissant, + 15,6% pour la location, + 10,9% pour la manutention et + 9,3 % pour la distribution. En comparant l’activité avec le T4 2020, en revanche, l’analyse s’inverse. Dans le même ordre : + 2,3% pour la location, - 0,9% pour la manutention et - 17,2% pour la distribution.
Comme souvent, la location se porte moins mal dans les périodes d’incertitude. Selon la façon de présenter les données, les secteurs connaissent tous une croissance ultra-dynamique ou se répartissent entre hausse modeste et violente récession. Ce décalage s’explique directement par le stop and go sanitaire : le premier trimestre 2021 aura été l’occasion d’un nouveau confinement, bridant encore l’activité économique. Sur un an, tout va pour le mieux. Sur un trimestre, c’est la catastrophe.
-------------------- PUBLICITÉ --------------------
Dans cette conjoncture mi-figue mi-raisin, l’enquête nous apporte un motif majeur de satisfaction : les anticipations. Les intentions d’embauches et d’investissements sont proches de leurs maxima historiques dans les trois secteurs. Les questions supplémentaires, posées sur le recours et l’usage des PGE invitent à des conclusions variées. Dans la location, seulement 8% des entreprises ont consommé une partie d’un éventuel PGE (à hauteur de 7% du montant). Au total, 56% des entreprises de location ont eu accès à ces lignes de crédit. Environ la moitié des acteurs disposent donc d’argent à faible coût pour mener certains projets au sortir de la crise.
Dans la distribution, en revanche, 34% des entreprises ont consommé une partie d’un PGE (à hauteur de 60% du montant). Dans la manutention ces chiffres s’élèvent à 29% des entreprises (pour 80% des montants). Dans ces deux secteurs, les prêts garantis ont donc permis de faire face à la crise. Comme dans le reste de l’économie, la dynamique des entreprises pour les années à venir pourrait être menacée par l’endettement. Si la fin de la crise sanitaire approche avec la vaccination de masse, les conséquences macroéconomiques ne font que commencer.