Par Julia Tortorici, le 4 décembre 2019
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Terrassements
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La Commission Location de la fédération DLR planche sur la création d’une plateforme de traitement administratif à destination des professionnels de la location de matériels de travaux publics.
« La dématérialisation, on n’a plus le choix ! ». C’est ainsi qu’a commencé son discours Joël Fruchart, président du groupe Location de DLR. « Les marchés publics sont désormais assujettis au dépôt de dossier électronique depuis le 1er octobre 2018. Quant aux factures à TVA, elles devront être dématérialisées à partir du 1er janvier 2019 pour les PME de 10 à 250 salariés et à partir du 1er janvier 2020, pour les TPE de moins de 10 salariés », explique-t-il en préambule.
Nombreux sont les entreprises de location de matériels à s’interroger sur le gain engendré entre une facture dématérialisée et une facture papier. Les métiers liés aux matériels de chantier étant bien souvent encore très conservateurs… « A l’issue d’une enquête approfondie, DLR estime que pour les émetteurs et les récepteurs de factures électroniques, le gain s’élève à 9 euros. Soit une économie de 135 M€ par an pour la profession englobant, là encore, les émetteurs et les récepteurs », poursuit le responsable. Il y a donc un véritable intérêt à la clé.
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Un projet qui ne peut plus attendre
Conscient de son rôle moteur dans la conversion de la profession à un phénomène inévitable, la fédération DLR a amorcé un travail de fond portant sur la création d’une plateforme de traitement administratif de la location. Après être parvenue à un consensus verbal avec les parties concernées, la fédération esquisse un calendrier fort chargé jusqu’à avril 2020. « Il faudra valider le projet global d’ici janvier 2020, contrôler le périmètre juridique de la plateforme par un cabinet d’avocat DLR, et désigner un cabinet de consultants spécialisé pour la conduite du projet », détaille Joël Fruchart.
A compter de février 2020, les opérations de communication seront lancées auprès des majors, des grands comptes, des adhérents DLR et des fédérations FFB et FNTP. Ces parties seront consultées sur le projet de création de la plateforme, certes, mais aussi sur le coût du projet et le mode participatif de financement. En mars et avril 2020, les grandes manœuvres se poursuivront avec la constitution d’une équipe restreinte de clients et de loueurs de toute taille. Un sondage sera également réalisé auprès des clients et des loueurs représentatifs du marché, dans l’optique d’établir un cahier des charges.
« L’objectif, fin avril 2020, est de lancer un appel d’offres ouvert auprès de sociétés-plateformes spécialisées dans la dématérialisation », annonce Joël Fruchart.
Bertrand Carret, président de DLR, clôture la journée des métiers organisée au Pavillon Dauphine à Paris. Crédit photo : BTP Mag