Sur place, c’est l’entreprise Charier GC Agence Semen qui s’occupe des opérations. « Cette situation nous a obligés à interrompre le chantier pendant presqu’un mois entre fin février et fin mars 2015, explique Guillaume Coatanlem, directeur de l’agence. Nous avons dû ainsi réfléchir à la façon de procéder. »
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Concrètement, l’idée n’est pas de procéder à un dragage en bonne et du forme du port, mais de peigner délicatement le fond du bassin sur 70 cm pour extraire les macro-déchets et faciliter par la suite les opérations de dragage. A ce jour, les équipes de Charier et de Géomines ont ainsi trouvé 138 engins explosifs (dont 5 obus et une mine anti-char), ainsi que 158 engins inertes (de gros fumigènes par exemple).
A noter : Ce chantier, qui concerne une surface totale de 75 000 m2, s’est déroulé en deux phases : l’une au printemps, l’autre en automne. Il s’étale sur 7 mois et les opérations devraient être achevées avant Noël. Le marché, qui avait été initialement conclu pour 450 000 euros, a par contre dû être réévalué et atteint désormais 1,7 million d’euros.