Filiale du groupe Saint-Gobain, Placoplatre a organisé des visites de ses sites d’extraction francilien de Le Pin-Villeparisis et de Cormeilles-en-Parisis afin de mettre en valeur ses pratiques vertueuses tant en ce qui concerne l’exploitation que le réaménagement de ses carrières de gypse, matière première servant à la fabrication du plâtre.
Des opérations de communication utiles au moment où le plâtrier finalise certaines de ses procédures de demande d’extensions. De fait, selon Thierry Fournier, directeur général de Placoplatre (en photo) : "Le bassin parisien abrite les trois quarts des gisements français de gypse. Or, plus de 80% de ces gisements ne sont pas accessibles." Le maintien de l’accès à la ressource est donc primordial pour Placoplatre, dont les sites actuellement en cours d’exploitation à Cormeilles-en-Parisis et à Le Pin-Villeparisis arrivent en fin de vie.
A Cormeilles-en-Parisis, exploitée depuis 1822 (350.000 t/an, 10% de la production nationale de gypse, 15% de celle d’Île-de-France et 60% du plâtre exporté par la France), le gisement sera épuisé en 2017. Placoplatre va donc déposer "cet été" en préfecture un dossier d’extension de la carrière en souterrain, sous la Butte du Parisis. L’exploitation se fera à 70 m de profondeur, comme à la carrière de Baillet-en-France, sous la forêt domaniale de Montmorency, pour l’extraction de 350.000 t de gypse par an, sur une période de trente ans.
La carrière de Le Pin-Villeparisis est quant à elle exploitée depuis 1922 et fournit chaque année 600.000 t de gypse à l’usine Placoplatre de Vaujours, premier site européen de fabrication de produits à base de plâtre (950.000 t produits par an, entièrement rénovée en 2008 avec 180 M€ investis). Cependant l’extraction actuelle, située au lieu-dit Bois-le-Comte prendra fin vers 2018 et Placoplatre envisage une extension de son périmètre à l’est de la carrière actuelle, sur les lieux-dits "Le bois de Gratuel" et "Les Mazarins" sur la commune de Villevaudé (77). "Il s’agirait d’exploitations à ciel ouvert qui permettent de valoriser 100% du gisement contre 20 à 35% en souterrain", explique Gilles Bouchet, responsable développement carrières Placoplatre. "Nous avons là une réserve de 15 ans, avec un rythme d’exploitation de 600.000 t/an." Le plâtrier annonce le dépôt de sa demande d’extension en préfecture pour la fin de l’année 2013.