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Saint-Paul-de-Tartas achève la rénovation de ses réseaux

LA RÉDACTION, LE 10 JUIN 2025
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Saint-Paul-de-Tartas achève la rénovation de ses réseaux
Marie-Laure Mugnier, maire de Saint-Paul-de-Tartas
La commune de Saint-Paul-de-Tartas, située au sud-est de la Haute-Loire à 1 200 mètres d’altitude en moyenne, entame la dernière phase de la modernisation de ses réseaux d’eau potable, d’assainissement et d’électricité.

En 2020, avec le lancement du schéma directeur alimentation en Eau Potable et le diagnostic eau potable qui a suivi, Saint-Paul-de-Tartas déplorait un rendement de réseau d’eau potable global de seulement 40 %, ainsi que des infrastructures vieillissantes (certaines datant de 1905), et un éclairage public énergivore avec 144 lampes obsolètes. 

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« En 2020, 3 litres sur 5 étaient perdus en fuites ! En 2020, la commune ne disposait ni de schéma directeur Alimentation en Eau Potable, ni de schéma assainissement, ni de plans fonctionnels de son réseau. C’est grâce à la volonté des élus municipaux qu’une première tranche de travaux a pu être lancée dès 2021, incluant la reprise de 11 km de réseau d’eau, l’enfouissement des réseaux et renouvellement de l’éclairage public. En un mandat, la commune aura rénové l’intégralité de ses réseaux afin de réaliser des économies d’eau et d’énergie », souligne Marie-Laure Mugnier, maire de Saint-Paul-de-Tartas.

La sécheresse de 2022, qui a réduit de 60 % la production de trois des quatre captages, a accentué les tensions sur les unités de distribution (UDI) du bourg et des Uffernets, nécessitant l’acheminement de 224 000 litres d’eau par citernes. Depuis, la commune a engagé un plan de modernisation en plusieurs phases.

2021-2023

La première phase de travaux a permis de rénover 11 km de réseaux d’eau potable obsolètes et fuyards, d’interconnecter les captages de Fagette et des Uffernets, et d’enfouir les réseaux secs dans les quatre villages La Villette, Fourmagne, Chaussadis, et La Fagette.  L’interconnexion a permis de réduire le taux de nitrate dans l’eau distribuée, d’assurer un renouvellement régulier de l’eau dans les infrastructures et d’assurer une ressource en eau suffisante pour les deux villages interconnectés. La mise en place de dispositifs de désinfection a permis de pallier aux contaminations épisodiques. Enfin, 4 bornes d’incendie ont été mise en conformité.

La réalisation diagnostic eau potable a permis d’émarger aux aides de l’agence de l’eau et du département. Les travaux de cette première phase, d’une valeur totale de 904 664 € HT, ont été financés à 48 % par l’Agence de l’eau Loire-Bretagne et le Département de Haute Loire sur un programme exceptionnel de France Relance. Les travaux ont mobilisé des entreprises locales telles que Sovetra à Solignac-sur-Loire (43), C-Faurie TP au Puy-en-Velay (43), Eyraud et Fils à Le Monastier-sur-Gazeille (43).

2025-2027

La seconde phase, qui débutera en juin 2025, ciblera le bourg de Saint-Paul-de Tartas et les Uffernets. Elle inclura la rénovation de 13 km de conduites d’eau potable, 10 km de collecteurs d’assainissement, la réhabilitation et le curage des lagunes et l’installation de 6 bornes incendie conformes. Le rendement global du réseau devrait atteindre 100 % d’ici 2027.

Les travaux de la 2nde phase mobilisent des entreprises locales telles que C-Faurie TP au Puy-en-Velay (43) et Eyraud & Fils à Le Monastier-sur-Gazeille (43) pour le Lot 1, SDRTP à Montregard (43) et Faurie SA à Saint-Agrève (07) pour le Lot 2… ainsi que des fournisseurs français comme Elydan (tuyaux AEP PEHD), Bayard, Bonna Sabla et Saint-Gobain PAM Pont-à-Mousson…, sous la maîtrise d’œuvre d’AB2R du Puy-en-Velay.

Le coût total de ce projet de seconde phase est de 4 256 983 € HT. Son volet Eau potable d’un montant de 1 321 390 € HT est financé en partie par l’Agence de l’eau Loire-Bretagne et le Département de la Haute-Loire, limitant l’impact sur la facture des abonnés (60 € d’abonnement, 1,30 €/m³ pour l’eau et l’assainissement). Son volet Assainissement, d’un coût total de 1 228 364 € HT est financé en partie par l’Agence de l’eau Loire-Bretagne et le Département de la Haute-Loire. Le volet Gestion des eaux pluviales d’un montant de 1 292 744 € HT a obtenu une part de financement de l’Etat. Les 414 485 € HT, correspondent au volet Génie civil, qui est en commun avec l’éclairage public.

Des innovations en cascade

Pour les deux phases, les innovations incluent :
- Télégestion et télésurveillance pour une gestion optimisée des réseaux.
- Traitement bactériologique et réduction des nitrates pour une eau de qualité.
- Remplacement des lampes par des LED, réduisant de 30 % la consommation d’électricité.

L’éclairage rénové

Saint-Paul-de-Tartas franchit également une étape majeure dans sa transition énergétique avec la modernisation de son éclairage public. En remplaçant ses anciennes lampes par des LED performantes et en enfouissant les réseaux secs, la commune réduit son empreinte énergétique tout en embellissant ses villages. Ce projet, réalisé dans le cadre de la première phase de travaux en 2021-2022, s’inscrit dans une démarche ambitieuse de développement durable soutenue par les partenaires institutionnels.

Dans les communes de moins de 2 000 habitants, l’éclairage public représente 20 % du bilan énergétique global et 50 % de la consommation d’électricité, constituant le deuxième poste de dépenses énergétiques après les bâtiments. Pour optimiser ce levier, Saint-Paul-de-Tartas, en partenariat avec le Syndicat Départemental d’Énergies (SDE), a remplacé 144 lampes obsolètes par des poteaux LED gris anthracite dans les villages de La Villette, Fourmagne, Chaussadis et La Fagette. 

Ce changement a permis de réduire d’au moins 30 % la consommation annuelle d’électricité, tout en améliorant l’esthétique des espaces publics en éliminant les réseaux aériens disgracieux. Le projet, d’un coût total de 73 804,66 €, a été financé à 64 % grâce à des subventions :44 % pris  en charge par le Syndicat Départemental d’Énergies (33 212,10 €) ; 20 % via les fonds européens LEADER, mobilisés par le Groupe d’Action Locale (GAL) du Pays du Velay (14 022,40 €) ; 36 % autofinancés par la commune (26 570,16 €).

Une synergie avec la rénovation des réseaux d’eau

Ces travaux d’éclairage public ont été menés en parallèle de la rénovation des 11 km de réseaux d’eau potable dans les mêmes villages. Cette approche coordonnée a permis d’enfouir les réseaux secs (télécom et éclairage public) et d’optimiser les coûts, tout en minimisant les perturbations. Le résultat : des villages plus modernes, des réseaux fiables et une consommation énergétique maîtrisée.




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