"Les réseaux de chaleur constituent une solution mature, pilotable et ancrée localement pour chauffer les logements collectifs, les bâtiments publics, les établissements de santé ou encore les équipements culturels. En valorisant des ressources disponibles sur le territoire — biomasse, géothermie, chaleur fatale industrielle ou issue des data centers — ils répondent à une double exigence : décarboner les usages et renforcer la souveraineté énergétique des territoires", écrit la FNTP dans un communiqué.
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Des objectifs ambitieux, encore hors d’atteinte
La Programmation Pluriannuelle de l’Énergie (PPE) fixe un cap ambitieux : tripler la chaleur livrée par les réseaux d’ici 2035, pour atteindre 90 TWh. Cela implique de doubler le rythme annuel de déploiement, avec 600 km de réseau à poser chaque année, contre 353 km aujourd’hui.
L’étude de la FNTP estime à près de 900 millions d’euros par an les besoins d’investissement pour tenir ces objectifs, dont plus de 510 millions d’euros concernent directement les entreprises de travaux publics. À l’horizon 2035, cela représenterait 5,1 milliards d’euros d’activité cumulée et jusqu’à 26 000 emplois créés dans les territoires.