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Surfrider foundation tacle la politique européenne de l'eau

LA RÉDACTION, LE 19 MAI 2025
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Surfrider foundation tacle la politique européenne de l'eau
Surfrider Foundation Europe réagit à une fuite publiée par Contexte concernant la Stratégie européenne pour la résilience de l’eau. Et clairement, pour l’ONG, il faut revoir les mesures concrètes.

Restaurer un cycle de l’eau déréglé et donner la priorité aux solutions fondées sur la nature ne sera possible qu’au moyen de mesures concrètes et de ressources garanties. Si Surfrider salue l’approche “de la source à la mer”, l’ONG est alarmée par l’absence de mesures concrètes annoncées pour faire face à la crise de la pollution de l’eau, et appelle la Commission à revoir et améliorer sa proposition avant la publication officielle de l’initiative prévue pour le 4 juin, le même jour que le Pacte pour l’Océan.

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Surfrider Foundation Europe salue l’accent mis par la Commission sur la nécessité d’adopter une approche de la source à la mer, en présentant la Stratégie pour la résilience de l’eau comme un complément au Pacte pour l’Océan à venir. L’ONG considère positivement l’alignement de la Directive-cadre sur la stratégie pour le milieu marin (DCSMM) et de la Directive-cadre sur l’eau (DCE), à condition que cet alignement s’accompagne d’un renforcement des dispositions dans les deux directives et n’ouvre pas la porte à une déréglementation du cadre politique européen en matière d’eau et de milieu marin. L’ONG souligne en particulier l’urgence de répondre aux impacts du changement climatique, ainsi que la nécessité d’efforts accrus et de ressources significatives pour améliorer leur mise en œuvre et leur application.

Pas de résilience de l’eau sans une action audacieuse de l’UE pour lutter contre la pollution
La proposition affirme que l’accès à une eau sûre et propre est un droit humain et reconnaît que la qualité de l’eau est tout aussi importante que la garantie d’un approvisionnement suffisant. Cependant, elle pèche par l’absence de mesures politiques concrètes pour lutter contre la pollution de l’eau à la source, en se reposant plutôt sur des solutions technologiques et des efforts de remédiation coûteux à court terme. Cela est d’autant plus choquant que la pollution est reconnue comme l’un des principaux risques mondiaux, et que les indicateurs de l’UE montrent clairement notre échec à atteindre un bon état conformément à la DCE et à la DCSMM.
Les ‘mesures’ proposées pour traiter les contaminants émergents sont "particulièrement décevantes", souligne l’ONG, car elles ne sont pas accompagnées d’actions politiques concrètes pour lutter contre la pollution à la source. Le lancement d’un partenariat public-privé pour soutenir le nettoyage des PFAS, par exemple, passe complètement à côté de l’enjeu — et de l’ampleur — de la crise à laquelle Surfrider fait face. En ce qui concerne les nutriments, l’ONG salue l’appel de la Commission à accélérer les actions et à mieux appliquer la Directive Nitrates, mais l’organisation reste prudente quant à toute perspective d’assouplissement des mesures existantes. Enfin, la pollution plastique n’est même pas mentionnée, alors que les microplastiques constituent une source de pollution croissante, comme le révèle le tout récent rapport de suivi Zéro Pollution. "La pollution de l’eau a atteint tous les recoins de l’UE, affectant les écosystèmes et menaçant la santé humaine comme jamais auparavant. Une action urgente est nécessaire dès maintenant pour la prévenir d’abord et avant tout à la source", insiste l’ONG.

Résoudre la pollution et la surexploitation avant de recourir au dessalement
Surfrider salue le choix des mots prudent de la Commission concernant le recours accru au dessalement de l’eau de mer. Il est rassurant de constater la reconnaissance du fait que des efforts importants sont nécessaires pour garantir la durabilité du dessalement, que la réduction de la demande doit être priorisée, et que ses impacts environnementaux ainsi que sa dépendance aux énergies fossiles doivent être pris en compte. Toutefois, selon l’ONG, la proposition manque de clarté quant à la manière dont la Commission agira concrètement pour limiter la surexploitation, résoudre la pollution et éviter le développement d’un secteur qui pourrait encore affaiblir la résilience de l’eau en l’absence de garanties essentielles. Actuellement, le dessalement de l’eau de mer exerce des pressions supplémentaires sur des écosystèmes et des eaux côtières déjà vulnérables, répondant souvent aux exigences du surtourisme plutôt qu’aux besoins des communautés côtières locales.


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