Jusqu’à présent, la mesure ne concernait que les logements construits avant 1975 mais est désormais devenue indispensable pour sécuriser le parc locatif.
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Stéphane Pavlovic, directeur de la confédération générale du logement et membre du Gresel explique : « Les installations électriques sont sur-sollicitées en hiver, et quand elles sont anciennes, déjà surchargées, voire endommagées, il y a un réel risque d’échauffement ou de court-circuit pouvant provoquer un incendie ».
Pour chaque diagnostic, six points de sécurité sont contrôlés comme les présences d’un appareil général de commande et de protection facilement accessible, d’au moins un dispositif différentiel de sensibilité appropriée aux conditions de mise à terre, d’une liaison équipotentielle et d’une installation électrique adaptées aux conditions particulières des locaux contenant une baignoire ou une douche.
Sont également vérifiés les absences de matériels électriques vétustes, ou présentant des risques de contacts directs avec des éléments sous tension ainsi que de conducteurs non protégés mécaniquement.
Stéphane Pavlovic ajoute : « Dans l’ancien, on estime que deux logements sur trois ne sont pas "en sécurité électrique" et qu’ils peuvent présenter des dangers. Pour prévenir les accidents, il ne faut pas hésiter à faire contrôler et mettre en sécurité son installation électrique par un professionnel ».