C’est un chiffre rare que Dominique Maillard, le président de RTE, a communiqué ce matin devant un parterre de journalistes : une baisse de 6,8 % de la consommation électrique française.
Après des années de hausse, cette chute s’explique en grande partie par une météo particulièrement clémente qui a fait de 2011 l’année la plus chaude depuis 1900 ! En données météo corrigées, un exercice toujours compliqué à réaliser, c’est finalement une hausse très timide de 0,8 % qui est observée. Et ce sont les PME/PMI qui sauvent l’année puisqu’elles sont les seules à faire croître leur consommation à l’inverse des professionnels, de la grande industrie et des consommateurs. Un constat surprenant pour ces derniers tant leur consommation électrique paraissaient indifférente à toute influence extérieure. Peut être faut-il y voir un « effet crise » mais il est difficile de le déterminer avec précision.
Du côté du solde des échanges, la France a été exportatrice avec tous ses voisins, même l’Allemagne et la Belgique avec qui notre pays est habituellement plutôt importateur à l’heure du bilan. Enfin, on notera l’explosion des énergies renouvelables (éolien et photovoltaïque) qui assurent à elles seules la quasi-totalité de la hausse de la capacité de production de notre pays soit 2 225 TWh sur les 2 660 TWh relevés, toutes énergies confondues.