Saturation du réseau électrique et autres recours à des énergies fortement polluantes poussent à s’orienter vers le stockage massif d’électricité. Une solution qui suppose le choix entre trois technologies aux caractéristiques et aux atouts différents.
Comme le relève la société de conseil Alcimed, les stations de transfert d’énergie par pompage (STEP), les cavités sous-terraines (CAES) et les batteries NaS sont les trois technologies à disposition. Moyen le plus utilisé (99 % des capacités de stockage déployées dans le monde), les STEP (installations hydroélectriques) restent conditionnés à leur emplacement géographique. Il en va de même pour les CAES qui stockent l’énergie sous forme d’air comprimé dans des cavités. Là encore, des spécificités géographiques sont donc requises. Seules les batteries NaS permettent une utilisation aisé sans contrainte de condition. Malheureusement, il s’agit d’une technologie bien trop chère pour faire l’objet d’un large développement. Le stockage massif d’électricité reste donc l’apanage de pays réunissant les conditions favorables à sa mise en pratique.